À La Roche-Rigault, dans la Vienne, le melon du Haut-Poitou est un produit très apprécié des gens de la région. Il a d’ailleurs son IGP (Indication Géographique Protégée), couverte par un Syndicat des producteurs de melons du Haut-Poitou, regroupant douze exploitants.
C’est dans le hangar de l’EARL Burgaud, au sud-est de Loudun, que les melons commencent leur trajet en direction des paniers des clients. Sur une ligne automatisée, le fruit est calibré et préparé pour une vente rapide dans les supermarchés, sur les marchés et au sein d’un groupement d’achat.
Depuis près d’une semaine, les fruits sont arrivés à maturité dans les champs de Richard Burgaud. Son exploitation s’étend sur 18 hectares de melons, et donne 15 à 20 tonnes par an. Il emploie une vingtaine de salariés locaux pour la récolte et le tri.
Cette année, en ce qui concerne le volume, le producteur se veut prudent avec des fortes chaleurs qui ne sont pas à exclure pour les prochaines semaines.
Pour pouvoir déclarer les melons sous l’IGP, les producteurs doivent respecter scrupuleusement le cahier des charges : « Au niveau des terres, il faut au moins 6 ou 7 ans pour remettre du melon, pour éviter les maladies. Le melon est délicat. » Il doit aussi avoir un « taux de sucre minimum de 12 degrés ».
Source : lanouvellerepublique.fr