Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Le bio a progressé en France en 2019

Le marché français bio a atteint près de 12 milliards d’euros (+1,4 milliard) en 2019. Le pays vient se positionner à égalité avec l’Allemagne, jusqu’alors seul leader européen. L’Agence Bio l’a annoncé jeudi 9 juillet. Son président, Philippe Henry, s’en est réjoui : « le marché allemand a toujours été le premier marché (en Europe) depuis longtemps et là, on est en train de les rattraper ».

Si les produits qui connaissent les plus fortes progressions, supérieures à 15 %, « sont principalement des produits transformés » comme les produits surgelés (+31 %) avec les glaces, sorbets, pizzas et légumes, les bières (+24 %), les produits laitiers (+18 %, hors lait liquide), de l’épicerie (+16 %) et les jus et boissons sans alcool (+16 %), cela n’empêche pas les surfaces agricoles bio de s’agrandir. Elles atteignent désormais 2,3 millions d’hectares (+300 000 hectares), avec 47 000 fermes bio en France fin 2019.

Quatre grands secteurs bio se développent : « on a les grandes cultures (céréales) qui continuent de progresser comme l’année dernière, encore +100 000 hectares qui arrivent en bio, on a l’arboriculture, 25 % du verger est en bio ou en conversion, la viticulture, c’est pareil, on est à 14 % de vignes qui sont en bio, et je peux citer également les légumes ». Même en Outre-Mer, le bio se forge une place au travers notamment de la banane bio Pointe d’or.

Les surfaces cultivées en bio représentaient 8,5 % de la surface agricole utile (SAU). Pour Philippe Henry, « il faudrait quasiment doubler les conversions dans les deux prochaines années ».

Parmi les autres bonnes nouvelles pour la filière bio, on trouve le rattrapage des retards de versement des aides européennes. Le seul point d’ombre serait la pression sur les prix exercée par la grande distribution et dénoncée récemment par la FNSEA. « La grande distribution prend des parts plus importantes, parce qu’ils ont effectivement compris que la bio était un axe de croissance », précise Christian Weinsberg, administrateur de la coopérative Biocoop. En effet, aujourd’hui, plus de la moitié des ventes de produits bio s’effectue en grande surface. « La grande distribution a tout à fait sa place, mais il faut un équilibre entre elle, les magasins spécialisés et tout ce qui est vente directe », souligne Philippe Henry.

 


Source : ouest-france.fr

Date de publication: