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Baisse de la fréquentation des hypermarchés en France

Avec l’ascension de nouveaux « circuits », les hypermarchés connaissent une baisse globale de fréquentation.

Un supermarché devient hyper lorsque sa surface de magasin dépasse les 2500 m². Ce fut pendant longtemps le format de magasin préféré des Français. Cependant, la montée des achats en ligne, des magasins spécialisés et des drives est venue mettre sous pression les grandes enseignes. Auchan vient notamment d’annoncer un nouveau plan de suppression de postes suite à une perte de 7 % des ventes depuis le début de l’année, passant de 8,6 à 8 milliards d’euros.

Alors que les ventes en magasin ont crû de 4,3 % dans les magasins alimentaires depuis le début de l'année et de 42 % sur le web (drive et livraison) durant la crise sanitaire, les consommateurs ont opté pour d'autres types de magasins. En effet, les ventes dans les très grandes surfaces (plus de 7500 m²) se sont effondrées de 24 % en moyenne en France. Les gens préférant se rendre dans les magasins de proximité plutôt que de s’aventurer en périphérie des villes (seulement 6 % des Français vivent à moins de cinq minutes d'un hypermarché).

Malgré le déconfinement, les ventes n’ont pas retrouvé leurs niveaux antérieurs. Si elles ont progressé en hyper de 2,4 % depuis le mois de mai, cette croissance reste inférieure à celle observée dans les autres circuits. Comparativement, les ventes ont progressé de 4,7 % dans les supermarchés et de 4,8 % dans les magasins de proximité.

Mais cela fait plusieurs années que cette tendance se profile. « Le chiffre d’affaires au m² des hypermarchés est en baisse depuis 2015, note la FCD. Le chiffre d’affaires a encore reculé de 2,4 % en 2018. Les nouveaux mètres carrés créés par les enseignes sont de moins en moins rentables. Entre 2015 et 2018, la surface commerciale des hypermarchés a augmenté de 6,3 % alors que le rendement au m² reculait de 5,5 % au cours de la même période », indique l'étude annuelle de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).

Si l'hypermarché continue d’être le lieu principal d’achat des consommateurs (16,8 % de parts de marché en 2018), leurs parts de marché diminue année après année, notamment dans le « non-alimentaire ». Ce dernier segment est rudement concurrencé par l’e-commerce. Entre 2010 et 2018, le chiffre d'affaires de ces rayons a reculé de 30 % dans les hypermarchés français.

L’apparition du drive a accéléré le déclin des hypermarchés. Selon Nielsen, le drive représente désormais 7,4 % des achats de produits alimentaires (avec un pic à 9,5 % durant le confinement). En effet, ce concept s’attaque directement au cœur de cible des jumpers : les gens vivant en périphérie des villes et privilégiant la voiture.

Malgré des plans de relance, les groupes de distribution ne se font pas d’illusion quant à l’avenir des hypermarchés. Auchan estime que les hypers représenteront plus que 50 % des ventes en 2025, contre 75 % aujourd’hui.

 


Source : bfmtv.com

Date de publication: