Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Auchan va débuter la deuxième étape de son « plan de transformation »

Après avoir annoncé la suppression de près de 1 500 postes dans le cadre de son « plan de transformation » dans l’ensemble des SAV de France, des services administratifs et la disparition de neuf centres de réparation sur onze, Auchan devrait entrer prochainement dans la deuxième phase, ce qui inquiète les syndicats.

Concrètement, 1 475 postes devraient être supprimés dont 10 vacants et 377 postes seraient créés, soit « une suppression nette de 1 088 emplois actuellement occupés ». Pour les syndicats, il s’agit d’un « plan déguisé de sauvegarde de l’emploi (PSE) » qui s’inscrit dans la suite de ceux entamés depuis 2017. Ils supposent qu’il aboutira à une réorganisation différente du travail, la mutualisation complète du personnel et l’automatisation de la ligne de caisse (libre service).

« Depuis 2017, on assiste à un enchaînement de plans sociaux sous des prétextes financiers et de résultats insuffisants », s’indigne Bruno Pertore, délégué syndical FO. « Pourtant, Auchan a réalisé un bon premier semestre 2020. Rien que depuis le début de cette pandémie, c’est-à-dire mars 2020, l’entreprise a réalisé des résultats qui vont entre 200 à 250 % au national chaque jour. »

Par ailleurs, les syndicalistes notent qu'Auchan a perçu du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) pendant cinq ans. Une entrée d’argent « qui devait normalement être utilisée pour développer l’emploi et le maintenir ». Une aide qui ne semble pas être en harmonie avec les actes du groupe.

Pour l’instant, l’ensemble des acteurs syndicalistes affirment ne pas avoir de visibilité sur le détail exact des salariés concernés. « Départs volontaires, fixes et immédiats ? On ne sait vraiment pas », confie Bruno Pertore.

 


Source : lamarseillaise.fr

Date de publication: