La coopérative D’Aucy et ses 1 200 producteurs de légumes s’engagent pour l’obtention d’une certification environnementale ou bio pour 2023.
Par cette démarche, l’entreprise souhaite valider l’ensemble des pratiques de transition écologique en place ou en cours de déploiement. « D’ici à 2023, nous nous engageons à ce que 100 % des cultivateurs de légumes de la marque soient certifiés en Agriculture Biologique, ou dans le cadre de la Certification Environnementale des Exploitations Agricoles avec la charte D'Aucy et le label Haute Valeur Environnemental (HVE) », a indiqué Serge Lebarthe, président de l’entreprise.
Plus de 100 producteurs de la coopérative sont en agriculture biologique : « Chaque année nous comptons 5 à 10 conversions au bio. Entre 2014 et 2024, nous aurons triplé notre production bio et nos ventes. Nous comptons aujourd’hui 9 références en bio. La gamme bio, lancée en octobre 2019, a été très bien accueillie par les consommateurs, et s’est hissée à la première place des meilleures innovations lancées en épicerie salée au 1er semestre 2020. Nous l’avons relancée en septembre 2020, en bocaux verre et avec 3 références supplémentaires de légumes secs. Nous avons un système de réversion sur cette gamme avec 5 centimes par bocal vendu reversés au producteur. En juin 2020, 120 000 euros ont ainsi été collectés et nous tablons sur 240 000€ l’année prochaine », poursuit Monsieur Lebarthe.
Déjà 8 exploitations de plein champ de la coopérative Eureden, à laquelle appartient la marque, ont été certifiées HVE (Haute valeur environnementale) en Bretagne et 163 agriculteurs ont été certifiés niveau 2. La coopérative y prône de nouvelles pratiques de culture et de production centrées sur l’agroécologie. Celle-ci met l’accent sur le respect de la biodiversité des écosystèmes et de leur habitat, le désherbage mécanique, la valorisation des engrais organiques des exploitations pour améliorer la fertilité des sols, le stockage des eaux de pluies hivernales excédentaires pour une utilisation si nécessaire l’été sur les légumes. « Chaque agriculteur doit résoudre des équations différentes en fonction de ses sols, de l’accès à l’eau, etc. Les réponses doivent donc être adaptées. Nous ne voulons laisser personne sur le bord de la route », précise Nicolas Facon, Directeur Général D’Aucy France.
Source : lsa-conso.fr