Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Hausse du nombre de vergers de châtaigniers en Haute-Vienne

Dans le Limousin, les producteurs cueillent actuellement la châtaigne, fruit emblématique de la région avec la pomme.

Voilà dix ans, un plan de relance des plantations avait été lancé afin de booster la production de châtaignes. À l’occasion de cet anniversaire, Emmanuel Rabaud, Président du Syndicat des Producteurs de châtaignes en Haute-Vienne, s’est exprimé au micro de France Bleu : « Nous avons beaucoup travaillé, c'est un bilan positif », confie-t-il. « Il y a une dizaine d'années, nous avions une cinquantaine d'hectares de verger de marrons et châtaignes plantés, et aujourd'hui nous en avons plus de 500, donc nous avons multiplié les surfaces par 10. A l'échelle des surfaces agricoles du département, c'est peu, mais à l'échelle de la châtaigne, c'est beaucoup ».

L’année dernière, la Coopérative Limdor sur Saint-Yriex a récolté 500 tonnes du fameux fruit. La récolte s’annonce bonne cette année aussi, même si elle sera plus faible que l’an passé « en raison des sécheresses à répétition, mais la qualité qui sera commercialisée sera toujours bonne ».

La plupart des exploitations sont en agriculture biologique, avec des variétés telles que la Marigoule (70 % des vergers), mais aussi la Bouche de Bétizac et la Bournette. « La châtaigne a une image de fuit naturel auprès des consommateurs, donc on considère que ce serait dommage d'amener des traitements chimiques sur cette production ». Certes, explique Emmanuel Rabaud, « cela change beaucoup sur le travail qu'il y a à faire en verger, avec des modes de mécanisation particuliers, il faut obéir à un cahier des charges et être certifié par un organisme certificateur en tant que tel », explique Emmanuel Rabaud.

Avec une production qui s’accroît tous les ans, la question de l'irrigation des vergers de châtaigniers face aux modifications du climat préoccupe les exploitants. Le sujet a d’ailleurs été abordé lors d'une visite du Préfet de Haute-Vienne et de plusieurs élus dans un verger de La Roche l’Abeille.

 


Source : francebleu.fr

Date de publication: