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Les châtaignes ont du mal à se vendre en Ardèche

Alors qu’à cette période de l’année, les marchés de Noël vont habituellement bon train, la filière châtaigne se retrouve frappée par la crise sanitaire.

Pour Christophe Hemar, vendeur de châtaignes depuis 22 ans sur le marché de Noël de Saint-Étienne et exposant depuis 15 ans sur le marché de Noël de Lyon, consacre une partie de son exploitation pour faire différents produits à partir de châtaignes. Les « jolis calibres » sont grillés, tandis que les plus petits partent dans la transformation comme la farine de châtaigne. Il complète son exploitation par la vente et la transformation de petits fruits.

« La châtaigne représente 50 à 60 % de mon chiffre d'affaires annuel. Donc là, c'est ce que je perds, voire un peu plus car il faut faire une avance pour avoir un stand. Les places sont coûteuses et ne seront pas forcément remboursées », déplore l’agriculteur. Il est autorisé à vendre ses produits sur les marchés traditionnels et par l'intermédiaire de contrats avec des grossistes. « Déjà, des châtaignes vendues sur le marché, ce n'est pas les mêmes tarifs. Ensuite, je ne suis pas habitué à ça. Enfin, nous sommes nombreux dans cette situation », explique-t-il.

Du côté des industriels, le marché est également saturé. Afin de vendre sa production, le castanéiculteur va se lancer dans la vente sur Internet pour essayer d’atteindre directement les consommateurs.

Afin de booster la commercialisation locale des châtaignes ardéchoises, le comité interprofessionnel de la Châtaigne d'Ardèche lance un appel à la grande distribution. « Une part non négligeable de la production ardéchoise, composée de calibres moyens est commercialisée chaque année lors des événements festifs, ainsi que par l'intermédiaire des grilleurs des rues. Ces châtaignes intéressent généralement peu la grande distribution leur préférant les fruits à très gros calibres issus des variétés hybrides, alors même que ces calibres moyens correspondent à la taille standard des fruits de cette espèce. De fait, ces châtaignes issues des variétés traditionnelles de l'AOP Châtaigne d'Ardèche et dont la qualité gustative est largement reconnue et plébiscitée par les consommateurs, sont peu disponibles dans les supermarchés. Avec les annulations successives des foires d'automne, des marchés de noël et des grilleurs des rues, dont l'activité s'est effondrée, ces châtaignes ardéchoises de calibre moyen ne trouvent plus de débouchés et risquent de rester dans les chambres froides », précise le communiqué.

 


Source : hebdo-ardeche.fr

Date de publication: