Avec des exportations de fruits représentant plus de 5 % du PIB du pays, si aucun accord commercial n'est conclu d'ici la fin de l’année, le Brexit pourrait bien se conclure par des nouveaux tarifs qui pourraient fausser les prix, à la fois à la hausse et à la baisse.
« Traditionnellement, nous exportons aussi en dehors de l’Union européenne, en tant qu'organisation, et nos partenaires commerciaux sont habitués en tant qu'entreprises, à traiter ce genre de cas. C'est juste qu'en ce qui concerne le Royaume-Uni, nous constatons un changement d’équilibre », confie Marc Evrard, directeur commercial de Belgium Fruit Valley dont la production annuelle totale de poires tourne autour de 330 000 tonnes.
Une situation de no-deal pouvant perturber la chaîne d’approvisionnement et la désynchroniser. On peut en effet prévoir des blocages des deux côtés de la Manche le temps que les autorités vérifient si les droits des fruits en transit ont bien été payés par les entreprises qui importent.
L'avenir des entreprises de fruits belges est encore très incertain pour le moment.
Source : euronews.com