Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
BP FruitCraft et JNV Produce réagissent à l'arrivée imminente du Brexit

« Comment pouvez-vous penser au Brexit dans des moments pareils ? »

Des restrictions de voyage ont récemment été imposées sur les déplacements entre le Royaume-Uni et l'Europe. Ces restrictions visaient à contenir la variante hautement contagieuse du COVID-19, provoquant le chaos dans les ports et au niveau du Tunnel sous la Manche. « Ça touche tout le monde », déclare Wendy Bangels de BP FruitCraft en Belgique.

« Nous l'avons vu venir, c'est pourquoi nous ne sommes pas partis dans ce pays cette semaine. Heureusement, nos clients ont encore assez de stock pour quatre ou cinq jours. Mais c'est tragique. Nous espérons qu'une solution sera bientôt trouvée. Les pays ont, heureusement, discuté entre eux et il semblerait que le trafic de fret puisse continuer. Mais les choses ne se présentent pas bien du tout ».

« En plus, le Brexit est censé avoir lieu dans quelques jours mais il n'y a pas encore d'accord. Les entreprises peuvent se préparer à toutes sortes de scénarios mais si rien n'est sûr, on ne peut pas se préparer du tout. Nous avons l'expérience des exportations vers des pays extérieurs à l'UE donc ça ne devrait pas poser de problèmes majeurs, sauf que dans ce cas, une toute nouvelle règlementation entrera en vigueur et nous n'aurons que quelques jours pour nous adapter. Ce sera chaotique ! », explique Wendy.

Ce producteur et négociant en fruits espère que la situation actuelle retardera Brexit de six mois. « Comment pouvez-vous penser au Brexit dans des moments comme celui-ci ? La santé du monde est en jeu. Les gouvernements n'arrivent pas contrôler ce virus mais ils veulent continuer avec le Brexit ? Comment pouvons-nous décider de deux choses aussi importantes en même temps ? J'espère qu'ils nous annonceront bientôt qu'ils reportent le Brexit. Nous pourrons alors nous concentrer sur la tâche à accomplir. Sinon, ce sont surtout les consommateurs, les producteurs et les entreprises britanniques comme la nôtre qui seront perdants ».

« Nos clients ont récemment commencé à faire des provisions en suivant nos conseils. Certains de nos clients britanniques sont d'ailleurs très anxieux. Si le Brexit continue, le Royaume-Uni pourrait devenir un pays tiers, alors nous allons reculer au lieu d'avancer. Je ne doute pas que notre secteur soit en capacité faire face à tout accord conclu, nous avons juste besoin de plus de temps. Le problème du COVID-19 doit d'abord être résolu, ensuite nous pourrons nous occuper du Brexit. Assurons-nous d'abord que tout le monde puisse manger en veillant à ce que l'approvisionnement se fasse sans heurts », conclut M. Bangels.

« La plupart des gens au Royaume-Uni ne savent pas ce qui les attend »
Johan Vrijland, de JNV Produce, aux Pays-Bas, s'interroge sur les nouveaux processus liés à l'approche du Brexit. « Au Royaume-Uni, trop de gens ne savent pas à quoi s'attendre. Les processus logistiques et numériques de dédouanement pourraient devenir un problème. C'est le cas si aucun accord n'est conclu ou s'il y a un retard ».

« J'espère toujours qu'ils parviendront à un accord, mais je préférerais que cela soit, d'une manière ou d'une autre, retardé. Quand Boris Johnson a quelque chose en tête, il est difficile de le faire changer d'avis. Mais je pense qu'il sera contraint de signer l'accord. Si vous êtes déjà confronté à un défi important - et le COVID-19 n'aura pas disparu d'ici janvier - alors vous ne pouvez pas avoir un deuxième problème majeur aussi. Boris Johnson devrait donc accepter l'offre d'ajournement de l'UE. Il pourra ainsi éviter que la situation ne se détériore », conclut Johan.

Pour plus d'informations :
Wendy Bangels
BP FruitCraft
16A Heer Street
3470, Kortenaken, Belgique
Tél. : +32 (0) 470 951 032
wendy@bpfruitcraft.com   
www.bpfruitcraft.com   

Johan Vrijland
JNV Produce Marketing
242 Honderdland
2676 LV, Maasdijk, NL
Tél. : +31 (0) 174 241 400
sales@jnvproduce.nl

Date de publication: