Chaque semaine, le journal La Dépêche met en avant les producteurs travaillant sur les marchés de France qui proposent des produits locaux, frais et authentiques.
Le dernier article en date présentait Luis Carlos Pinto Loivos, communément appelé « Pinto », qui vend ses produits sur les marchés d’Agen, dans le Lot-et-Garonne. Venu du Portugal, l’homme s’est lancé un peu au hasard dans le maraîchage, en reprenant l’affaire du propriétaire de la maison où il habitait à son arrivée dans le pays quand celui-ci est parti en retraite. « Nous continuons l’activité sur un hectare et demi en large partie couvert par des serres construites en bois et plastique. Notre prédécesseur se rendait depuis longtemps sur les marchés d’Agen et nous avons continué auprès d’une clientèle qui est restée fidèle », raconte Pinto. « Quand je me suis installé, quelques collègues n’ont pas hésité à m’aider. J’ai toujours été bien accepté et encouragé. Pour le moment je n’ai absolument pas envie de revenir au Portugal. »
La spécialité de ce maraîcher est le radis, qu’il produit presque toute l’année. « Je m’efforce d’en écouler le plus possible sur les marchés car c’est ainsi que nous gagnons le mieux notre vie. Je travaille aussi au MIN et avec l’Intermarché de Bon-Encontre. Je dois avouer qu’avec cette grande surface tout se passe très bien », précise-il.
Depuis trois ans et demi, il est présent sur les marchés et fournit une clientèle fidèle. « Les clients sont toujours très aimables et ont toujours un mot gentil pour signaler qu’ils se sont régalés avec nos produits. C’est encourageant ».
Au delà du radis, ce producteur se passionne avec sa femme pour la tomate : « Nous offrons à notre clientèle des variétés que l’on ne voit que très rarement sur les marchés. Luis est présent au Pin, le mercredi et dimanche, et au Gravier le samedi. La crise sanitaire a suscité un engouement pour les produits locaux, frais et authentiques. Les marchés, lieux conviviaux, permettent de nouer des relations directes avec ces producteurs que nous mettons en lumière chaque dimanche. Je me lancerais peut-être également dans la fraise. »
Aujourd’hui, la seule appréhension de Luis serait la fermeture des marchés face à un nouveau confinement. « Tout le monde me rassure en me confirmant que les marchés resteront ouverts. Je l’espère car nous sortons quand même d’une année un peu compliquée ».
Source : ladepeche.fr