Une étude publiée aujourd’hui dans la revue The American Journal of Clinical Nutrition, réalisée par des chercheurs de l’Université Laval, révèle que le confinement n’a pas entaché le régime alimentaire des Québécois, bien au contraire, il l’aurait même légèrement amélioré.
Du 15 avril au 12 mai, dans le cadre du projet NutriQuébec, qui s’échelonnera sur 25 ans, 853 participants à l’enquête ont vu leur alimentation analysée, soit avant et après le début des mesures mises en place pour faire face à la pandémie.
L’indice de la qualité de l’alimentation des personnes suivies a gagné 1 %, en passant à 70 % après le printemps. « Ce n’est pas beaucoup, mais c’est significatif. C’est une tendance vers le haut, alors que cela aurait pu se détériorer », indique le professeur Benoît Lamarche.
Cela s’explique notamment par une nette diminution des repas pris en extérieur. En effet, l’indice de repas pris à l’extérieur de la maison est passé de 21 % à 4 %. « Des études ont déjà montré que manger fréquemment au resto était associé à une consommation accrue de calories et d’aliments de faible qualité nutritionnelle », poursuit-il.
L’amélioration de l’alimentation durant le confinement est particulièrement notable chez les personnes atteintes d’obésité avec une hausse de 3,8 %. « C’est l’un des groupes qui s’est amélioré le plus durant la pandémie, mais il faut comprendre que c’est le groupe qui avait la valeur la plus basse au départ », précise le professeur.
Source : journaldequebec.com