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Régis Le Saint, Le Vili :

« Un marché compliqué pour l’échalion, normal pour l’oignon et très porteur pour l’échalote »

« La campagne des oignons en France se déroule tranquillement », rapporte Regis Le Saint, de la société Le Vili. « La demande française est normale pour une saison comme cette année. Le marché est dopé par la demande d’importations du Portugal et de l’Espagne, qui est arrivée plus tôt que d’habitude cette année. Bien que la demande soit donc plutôt bonne actuellement et la qualité très correcte, on note un manque de petits calibres ».

« Il y a beaucoup de gros calibres cette année »
La saison d’oignons français est en effet caractérisée cette année par des calibres plutôt gros pour ce qui est des oignons rouges, jaunes et rosés. Avec la fermeture des restaurants, le marché est assez lourd pour les calibres de plus de 80. Malgré cela, les prix restent relativement stables : « Les prix sont fermes, pas spécialement hauts, plutôt normaux. Ils sont restés plus ou moins stables durant toute la campagne. On note néanmoins des différences en fonction des calibres. Cette différence est en l’occurrence bien marquée pour l’oignon de Roscoff, avec des moyens calibres qui se vendent à un prix plus important que les gros calibres, moins plébiscités par le consommateur ».

« Nous devrions avoir de l’oignon français jusqu’à la prochaine récolte »
L’entreprise Le Vili prépare la saison d’importation d’oignons pour le milieu de gamme et le haut de gamme de la nouvelle récolte néo-zélandaise. « Nous devrions avoir de l’oignon français jusqu’à la nouvelle récolte au mois de juillet. Nous commencerons l’import en origine Nouvelle-Zélande vers la mi-avril ».

« L’échalion souffre de la fermeture des restaurants »
Contrairement à l’oignon, l’échalion, principalement destiné à une clientèle de grossistes, subit de plein fouet les conséquences de la crise du Covid : « Le marché n’est pas du tout porteur à cause de la fermeture des restaurants, gros consommateurs d’échalions. De ce fait, les prix ont dégringolé ».

« Les prix de l’échalote ont complètement flambé »
La situation sur le marché de l’échalote est complètement différente : « L’échalote quant à elle se vend très chère, car il y a une forte demande au niveau de la grande distribution. Pour avoir un ordre d’idées, l’échalote se vend actuellement environ trois fois plus cher que l’échalion. Ce phénomène est également dû à une récolte d’échalotes moindre cette année ».

Pour plus d’informations :
Régis Le Saint
SAS Le Vili
Tél. : +33 (0)2.98.61.56.56
regis.lesaint@levili.com 
http://www.levili.com