Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Un container maritime recyclé en culture maraîchère

À Sartrouville, dans les Yvelines, un vieux container maritime a été transformé il y a trois mois en site de production de fruits et légumes. Développé par la société Independent Living Base, cette installation est entièrement autonome.

À l'intérieur, 60 bacs de culture sont approvisionnés en oligo-éléments par un système de récupération des eaux de pluie. Une centrale photovoltaïque a été installée sur le toit afin de fournir l’énergie nécessaire à l’éclairage, l’aération, et à la régulation de la température.

Cette installation, occupant 30 m² d'espace au sol, est en fait un prototype de la société Independent Living Base afin de définir les meilleurs produits à cultiver dans le container. « Tout ne pousse pas bien. Il est très, très difficile de faire pousser une vingtaine d’espèces de fruits et de légumes différentes avec des besoins différents, dans le même endroit et les mêmes conditions de température et de lumière. Certaines espèces, comme la mâche et les lentilles, s’en sortent plutôt mal. Inversement, les pommes de terre, les tomates, les piments, les courgettes aiment beaucoup ces conditions », souligne Pascal Benveniste, concepteur d'écoquartier et fondateur de la société ILB.

Une trentaine de personnes ont mis en commun leurs compétences afin de réaliser cette base de vie autonome pilotée de manière électronique. « Le concept peut intéresser les ONG qui gèrent des camps de réfugiés ou les associations qui, en France, s'occupent des SDF et se trouvent face à un problème de ressources alimentaires », précise Pascal Benveniste. Il « pourrait être également utile aux sociétés qui ont besoin d'envoyer des spécialistes très loin, pendant de longs mois : sismologues, glaciologues, géologues, botanistes, vulcanologues... La clientèle est hétéroclite et majoritairement internationale, mais pas seulement ».

La phase de test devrait durer entre 18 mois et 2 ans, avant le début de la fabrication industrielle de cette « base de vie autonome ».



Source : francetvinfo.fr

Photo de la première page: © Dreamstime

Date de publication: