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Des légumes frais bio pour les crèches de la Réunion

« Tous au vert », structure du Jardin de Cocagne de Saint-Bernard, œuvre pour mettre les produits bio dans les assiettes de tous.

Pilotée par l’ALIE (Association Locale Insertion Économique), la structure installée à La Montagne (Réunion) propose la livraison de fruits et légumes en points relais et sur place. Aujourd’hui, elle souhaite développer son action en forgeant un partenariat avec la crèche de la Cheminée de la Mare (association Les Marionnettes), à Sainte-Marie, afin de proposer ses produits, cultivés sur 2.000 m² de serre et 8.000 m² de plein champ. « L’idée est de créer un abonnement pour les parents, qui pourront venir récupérer les paniers quand ils viennent chercher les enfants », confie Anaïs Di Giovanni, directrice de la crèche. « Ça permet de sensibiliser sur l’alimentation bio, en circuit-court, locale. On l’a intégré dans un projet baptisé « Tous au vert ». On a l’intention par la suite de créer un potager dans la crèche avec des ateliers autour du goût et des aliments, avec les familles. »

Plusieurs parents se sont déjà montrés intéressés par le concept. Si l’opération s’avère fructueuse, « Tous au vert » sera déployé sur d’autres crèches associatives.

Pour le Jardin de Cocagne, l’achat des paniers de légumes permet aussi de soutenir l'emploi de salariés en insertion. En effet, la structure emploie 30 jardiniers en contrat aidé de 6 à 12 mois, entourés d'une équipe de cinq professionnels de l’insertion et du maraîchage biologique.

Toutes les cultures sont faites en biologique : « On essaie d’enclencher des pratiques agro-écologiques, en plantant des essences qui ne pourront pas être valorisées en vente directe, mais qui font office de barrière végétale pour les insectes prédateurs », confie Nicolas Delagarde, qui encadre la formation. Il s’agit d’un tournant pour l’île qui a été classée à la deuxième position, à l'échelle nationale, en matière d'utilisation de glyphosate. « La Réunion est en train de prendre le pas, mais il reste quelques marches à gravir. On pourrait devenir un territoire exemple, avec des efforts de la part des consommateurs, des agriculteurs, des organismes de suivi, et une volonté politique plus appuyée », conclut l’agriculteur.



Source : zinfos974.com