L’hiver, l’endive est un produit important pour Santerleg, entreprise spécialisée dans les légumes du Nord de la France. En ce moment le marché est plutôt calme. « Cela s’explique par le fait que depuis dix jours la météo est clémente. Les gens mangent plus d’endives quand il fait froid. En plus, c’est la période des vacances scolaires, qui est toujours un moment plus calme sur le marché », explique Jean-Pierre Dalle, commercial au sein de l’entreprise.
Endives bio
Gros calibres
Comme il a fait très sec au mois de mai 2020 et ensuite très humide en octobre, Santerleg a commencé la récolte des racines d’endives avec plus de 15 jours de retard. « De ce fait les racines sont assez grosses. C’est peut-être bien pour le producteur, qui a plus de volumes à forcer que d’habitude, mais ça va entraîner pour cette campagne en cours, une hausse de la productivité de plus de 5 % et des endives avec un calibre plus gros. »
Endives de pleine terre
En ce qui concerne les produits de niche dérivés de l’endive, comme la Barbuçine, la Carmine ou le pissenlit blanc, Jean-Pierre Dalle parle d’un effet Covid. « Normalement on vend plus de 50 % de nos produits de niche aux restaurants. Ces derniers sont fermés depuis plus de 4 mois. Ces volumes ne se compensent pas avec la grande distribution. Nous faisons face à une baisse de la demande de plus de 30 %. »
Carmine et Barbuçine
Outre les endives et les spécialités, Santerleg propose une large gamme de légumes d’hiver. La saison des choux français est quasiment finie. « La saison d’importation va démarrer le 1er avril pour le chou blanc (Pays-Bas et Belgique). En chou rouge, nous commencerons l’importation dès le début du mois de mars. Les volumes en poireau ont été restreints cette année. Nous terminerons la saison dans le Nord dans quelques semaines, avec de bons prix. Ils ont fortement augmenté quand il gelait mi-février. »
Blancs de poireaux, choux de Bruxelles et pissenlits
Choux chinois
Gros volumes de céleri-rave
« En ce qui concerne le céleri-rave, nous avons eu une très bonne campagne 2019-2020. Donc les producteurs en ont planté plus, mais la demande actuelle est inférieure à l’année dernière. Il reste donc encore beaucoup de stock. Le prix payé au producteur est 20 % moins élevé que l’année dernière. »
Marché agité pour l’oignon
Au niveau de l’oignon, Jean-Pierre rapporte que le marché est très agité. « La production européenne a été très bonne en termes de rendement cette saison. Il en reste beaucoup partout en Europe. La fin de saison devrait intervenir vers la mi-avril »
Le bâtiment à Monchy-le-Preux
Chargement camions
Pour plus d’informations :
Jean-Pierre Dalle
Santerleg
Tél. : + 33 (0)3 21 157 157
jpdalle@santerleg.fr