Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Des champignons japonais venus de Clermont-Ferrand

À Riom, près de Clermont-Ferrand, Frédéric Bernard et Tristan Courtois ont ouvert une champignonnière dans les sous-sols d'un immeuble du centre-ville. « Mon beau-père a eu l’opportunité d’acquérir l’immeuble et en voyant les caves, je me suis dit que mon projet pouvait prendre forme. C’est dans l’air du temps de bien manger, de consommer des produits frais, issus de circuits-courts. Je suis un amoureux de la nature. J’adore l’apiculture et le jardinage et je me suis dit, pourquoi pas les champignons ? », confie le second.

Dans la cave de l’immeuble, le duo cultive des shiitakés, un « champignon asiatique, dit « le lentin du chêne », en français. C’est un champignon atypique, très bon et plein de vertus. Il est bio. Le shiitaké est très bon pour la santé. Il a besoin d’une température constante, entre 14 et 18 degrés. Ce champignon pousse en 5 jours seulement. Normalement, il faut les cueillir petits et pas ouverts », précise Frédéric.

Les conditions humides du sous-sol sont idéales pour le développement du produit : « On a 89 % de taux d’humidité. C’est parfait puisqu’il nous faut 90 %. La température est un peu faible, avec 11,6 degrés. C’est pas mal. On a un apport en eau naturel. On a projeté de la chaux vive pour assainir les lieux. On a ajouté de la lumière pour éclairer 8 heures par jour », souligne Frédéric Bernard.

Avec une production avoisinant les 200 kg par mois, les deux compères vendent leurs champignons dans une quinzaine de commerces de proximité. Le succès semble être au rendez-vous pour la jeune entreprise. En effet, le concept de profiter de champignons exotiques issus d’une production locale semble séduire les clients : « Ils ne sont pas comme les autres, ils sont naturels apparemment. Et surtout, ils n’ont pas voyagé. Je peux vous dire que ça a un autre goût », confie un client.

Par la suite, le duo aimerait se lancer dans la production de champignons de Paris.



Source : francetvinfo.fr

Photo de la première page: © Dreamstime

Date de publication: