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Myriam Maes (Maes Wilfried), Belgique :

« Beaucoup de nos laitues finissent sur les bateaux de croisière »

De la feuille de chêne à la laitue pommée en passant par la laitue rouge et la laitue romaine, l'entreprise horticole belge Maes Wilfried dispose de suffisamment de variétés de laitues pour proposer un vaste choix. « Nous avons fondé l'entreprise au début des années 80. Et depuis, nous cultivons toutes sortes de laitues », explique Myriam Maes qui a lancé l'entreprise avec son mari, Wilfried.

« Au fil des ans, notre gamme s'est considérablement élargie. Nous cultivons désormais une dizaine de variétés différentes sur commande des clients ». L'entreprise était auparavant affiliée à la vente aux enchères, mais en 2000, Wilfried et Myriam ont décidé de voler de leurs propres ailes et sont donc devenus indépendants.


Photo : Codema

« Malheureusement, nous avons eu une mauvaise année à cause du Covid-19. La majeure partie de notre production est destinée à un grossiste néerlandais qui approvisionne les bateaux de croisière. Mais à cause de la pandémie, ceux-ci n'ont pas pu naviguer. Or, nous avions déjà commandé les plants. Nous nous sommes donc retrouvés avec de nombreux produits sans destination. Nous fournissons également des grossistes qui, à leur tour, fournissent les détaillants et l'industrie hôtelière. Cette année, nous allons donc ajouter des choux-fleurs et des choux de Milan pour continuer l'activité et combler le vide de l'année dernière ».


Wilfried Maes

Myriam et Wilfried ne cultivent pas seulement en pleine terre et sous serre, ils utilisent également l'hydroponie. Celles-ci comprend un système de gouttière et de flottaison. « En 2009, nous avons commencé en extérieur avec une installation d'essai de système de gouttière. Nous avons commencé assez tôt mais nous n'étions pas les premiers à recourir à ce système de culture moderne ». 

« Nous avons ajouté le système de flottaison plus tard. Ce système n'empêche pas seulement l'excès de terre dans le produit, il empêche aussi de nombreuses maladies du sol. Lorsque nous sommes passés à ce système, le fusarium n'était pas un problème aussi important qu'aujourd'hui, du moins pas dans la culture de la laitue. Aujourd'hui, c'est le cas. Mais grâce à nos différentes méthodes de culture, nous arrivons à faire face ».


Photo : Codema

« La méthode de culture n'affecte pas beaucoup la qualité du produit. Les laitues que nous cultivons sur le système flottant poussent plus vite. Mais il y a peu de différence de saveur par rapport à celles cultivées en pleine terre. La principale différence est que le temps, comme la pluie, peut affecter les laitues cultivées en plein champ. La laitue cultivée dans la serre, elle, est protégée ». 

« La chose la plus importante est que nous puissions rapidement revenir à une situation normale. Nous devons recommencer à déplacer de beaux volumes ». 


Photo : Codema

Pour plus d'informations : 
Myriam Maes
Maes Wilfried
15 Heir Street
B-2801 Heffen, Belgique
Tel: +32 (0) 475 617 317
info@maeswilfried.be    
www.maeswilfried.be  

Date de publication: