Avec 60 à 70 % de pertes à l'hectare, le département du Loir-et-Cher fait partie des bassins de production les plus touchés par les gelées du mois d'avril, comme l'explique Arnaud Bessé, président de la chambre départementale. « Les pertes sont estimées à 1,5 million pour l’arboriculture, 35 millions d’euros pour la viticulture. Cela fait partie des missions de la chambre d’amener des éléments pour démontrer l’ampleur de ce gel. »
Pour André Cellier, exploitant « C’est une catastrophe ».
« L’an dernier, on avait récolté près de 150 tonnes ici, cette année on pourrait être à 30. En plus, beaucoup risquent de ne pas atteindre le poids minimum, ce ne sera même pas la peine de les ramasser ! On a un groupe de cueilleurs qui reviennent tous les ans, on va être obligé de leur dire de ne pas venir. », indique Patrick Croiset arboriculteur.
Laurent Ducrot s'inquiète de la viabilité de son entreprise « C’est pour moi une reconversion. J’ai beaucoup de motivation et je ne vais pas lâcher le morceau. Je n’ai pas choisi ce métier pour réclamer des aides publiques mais si on n’a pas de coup de pouce, je ne vois pas comment on va pouvoir s’en sortir. On a des projets : il faut continuer d’avancer. Les banques doivent aussi faire des efforts. »
Le conseil départemental du Loir-et-Cher a donc annoncé une enveloppe de 1,5 million d’euros et « des aides à l’investissement. »
Source : lanouvellerepublique.fr
Photo : AFP - Frederick Florin