A Bessenay, « pays de la cerise », le gel d'avril a ravagé de nombreux vergers. Alors que la récolte est en cours, les professionnels du secteur sont inquiets et déplorent une saison catastrophique.
Pour le cultivateur de cerises Cyril Goutte, situé à Saint-Julien-sur-Bibost, après le gel ayant anéanti près des trois quarts de sa production, les intempéries ont détruit la moitié de ce qu'il restait. « C’est la pire année que j’ai connue, c’est catastrophique. La pluie de la semaine dernière nous a enlevé la moitié de la récolte ».
Dimitri Piraud, lui, attend la fin de la récolte pour dresser son bilan. « Cela diffère selon la variété, la parcelle, l’exposition et l’altitude. Il y a eu un temps froid au moment de la nouaison ; il a fait autant de dégâts que le gel lui-même. Les arbres ont été stressés et ils ont fait comme un arrêt de sève ». Et les fruits qui ont résisté ont subi des dommages « A cause de la petite grêle qu’on a eu, les cerises se sont fendues avec l’excès d’eau. »
« Le prix a naturellement augmenté d’environ 20 %. Mon volume en temps normal c’est 1 000 tonnes de cerises, cette année on compte n’en faire qu’entre 300 et 400 », affirme Jean-Marc Coignat, directeur de l’entreprise Cerifrais, pour le tri et la mise en barquette des cerises.
Entre 3 et 4 euros pour le prix payé aux cultivateurs et jusqu'à 16 euros le kilo en grandes surfaces, comme à Lyon.
Source : actu.fr
Photo : © Ministère de l'agriculture