Avec le gel du printemps qui a fortement impacté les vergers de pommes français, la production atteindraient cette année (selon les estimations encore provisoires), 1,37 million de tonnes, un volume presque similaire à celui de l'année dernière (1,33 million). « Par rapport à nos graves craintes du mois d’avril, la situation s’est améliorée », indique Daniel Sauvaitre, arboriculteur et président de l’ANPP. « Le gel a détruit les premières fleurs ouvertes, mais il y a eu beaucoup de floraisons secondaires. »
Et si la pomme française perd du terrain en Asie et au Moyen-Orient, elle conserve son attractivité outre-Manche. « Nécessité fait loi. Les Britanniques ont faim et sont face à des rayons moins achalandés. Malgré le Brexit, le Royaume-Uni reste notre plus gros marché avec des prix rémunérateurs », explique Daniel Sauvaitre.
Face à une concurrence de plus en plus forte de l'Ukraine, la Serbie, la Turquie, l'Italie, et la Macédoine qui se disputent les marchés, la pomme hexagonale recule en Asie et au Moyen-Orient. La Pologne se classe d'ailleurs désormais au 3e rang mondial des producteurs, grâce aux subventions européennes, derrière la Chine et les Etats-Unis.
Source : lemonde.fr