Le Comité national des transports routiers (CNTC) a annulé la grève des transports prévue les 20, 21 et 22 décembre après avoir trouvé un accord avec le ministère des Transports.
Le ministère s'est engagé à résoudre certaines des demandes du secteur, notamment l'interdiction de la participation des chauffeurs aux opérations de chargement et de déchargement, « une demande historique du secteur au profit des conditions de travail de ses travailleurs ».
Les transporteurs soulignent qu'ils ont également accepté de réduire de moitié les temps d'attente, après quoi le transporteur aura droit à une compensation, ainsi que le traitement des chauffeurs dans les centres de chargement et de déchargement.
Le département dirigé par Raquel Sánchez s'est également engagé à intégrer « impérativement » dans la loi la clause de stabilisation du prix du diesel dans les contrats de transport, « sans possibilité d'accord contraire ». D'autre part, les Transports et le secteur sont parvenus à un consensus sur la non-implémentation des péages pour le transport lourd sans avoir obtenu un accord préalable avec le Comité.
Enfin, en ce qui concerne l'éventuelle augmentation de la capacité de charge des camions, « toute modification se fera de manière progressive et uniquement dans certaines spécialités de transport, toujours avec la participation du CNTC, une mesure adoptée dans l'intérêt de la durabilité et de l'efficacité et comme manifestation de l'engagement du secteur des transports à améliorer l'environnement ».
Toutes ces mesures ont été réclamées par le secteur au cours des derniers mois, mais jusqu'à présent, elles avaient été rejetées par les transports, ce qui explique le déclenchement des grèves juste avant Noël. Après six réunions avec des représentants du ministère, les discussions ont enfin abouti.
Cet accord peut aider d'autres secteurs, comme l'agriculture, à négocier et à suivre le mouvement.
Source : abc.es