Cela ne fait même pas un mois que les deux coopératives belges, Coöperatie Hoogstraten et REO Veiling, ont annoncé leurs pourparlers de fusion. Et en début de semaine, on apprenait que deux autres coopératives belges, BelOrta et Belgian Fruit Auction (BFV), avaient signé une lettre d'intention en vue d'une coopération et d'une intégration plus étroites. « Je m'en réjouis. Les jours comme celui-ci, j'adore mon travail », répond avec enthousiasme Luc Vanoirbeek, secrétaire général de la Fédération des coopératives horticoles de Belgique (VBT).
Luc Vanoirbeek, VBT
M. Vanoirbeek ne pense pas que l'annonce précédente ait accéléré ces discussions de fusion. « Je suppose que cela a été fait délibérément et que l'un n'a rien à voir avec l'autre. Parfois, les choses semblent rester au point mort pendant des années, puis soudainement des progrès sont réalisés. »
« Je pense que ces parties se complètent bien, surtout au niveau régional. La Belgian Fruit Auction se concentre fortement sur les fruits, tandis que BelOrta a considérablement élargi sa gamme de fruits ces dernières années. Ces coopératives ont également l'expérience nécessaire sur les marchés internationaux. Par exemple, la BFV a fait une percée sur le marché chinois il y a dix ans. Cela a conduit à une évolution positive. »
Vanoirbeek ne s'attend pas non plus à des problèmes, sur le plan de la concurrence. « Je me base sur l'étude réalisée lors de la fusion de Coöbra et des Mechelse Veilingen. À l'époque, il a été expliqué que l'Europe était considérée comme le marché pertinent. Si ces coopératives belges fusionnent, elles deviendront des acteurs importants et puissants. Malgré cela, elles ne domineront certainement pas le marché européen. »