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Des melons charentais cultivés pour la première fois en Belgique

La saison estivale bat son plein chez REO Veiling en Belgique. Les fraises et les baies sauvages sont commercialisées sous le label de qualité Fine Fleur. Cette année, l'assortiment d'été de cette coopérative comporte une nouveauté : des Cantaloups Charentais belges.

Généralement, les melons Charentais sont importés du centre et du sud de la France. Depuis cette année, les premiers volumes commerciaux de Charentais cultivés en Belgique sont disponibles : une première pour REO Veiling. Ses clients peuvent désormais choisir ce produit local en plus des melons français. « Après quelques essais, il semble que nous puissions bien cultiver certaines variétés en Belgique, tant pour la qualité que pour la saveur. Nous prévoyons de mettre à disposition environ 30 000 melons charentais belges cette année », explique Jurgen De Braekeleer, chef de produit fruits rouges chez REO Veiling.

Ces Cantaloups proviennent d'un producteur qui se consacre entièrement à la culture de ce fruit. « Il a des années d'expérience dans la culture de produits comme les courges et effectue des essais depuis longtemps. Le centre d'expérimentation de Kruishoutem est également impliqué dans ce projet. La particularité est que le producteur a vraiment pris le temps de s'assurer de la qualité. Il ne se contente pas de produire mais s'attache aussi véritablement au goût. Les melons sont très doux. » Actuellement, ce sont les variétés Anaste, Suzanne et Bakkara qui sont cultivées. « Ce sont des variétés très savoureuses », précise Jurgen.

Expansion substantielle une fois que le produit aura été adopté
Les premiers de ces melons charentais belges devraient être disponibles d'ici peu. Jurgen affirme que la culture a bénéficié du climat chaud du printemps. « Ces melons sont cultivés sous des tunnels en plastique, qui sont retirés une fois que les melons ont fleuri. Les choses semblent prometteuses. Lorsque les fruits apparaîtront sur le marché, chacun pèsera environ un kilo. »

Jurgen attend avec impatience le début de la saison. « C'est assez excitant, surtout compte tenu des conditions actuelles du marché. Il s'agit simplement d'attendre et de voir comment cela se passera. Ce qui est sûr, c'est que la culture peut se développer rapidement si le marché reçoit bien ces melons cette année. Il se pourrait que la saison prochaine, nous ayons dix fois plus de Charentais cultivés par la Belgique disponibles », explique-t-il.

Une grande partie des fruits sera acheminée vers les marchés locaux et étrangers par l'intermédiaire des grossistes. La France et le Royaume-Uni sont des destinations étrangères particulièrement importantes. Fine Fleur représente des produits locaux et saisonniers de haute qualité. Ces Cantaloups Charentais locaux sont un bel ajout à la gamme. « Quels sont les principaux avantages ? Il s'agit d'un produit local. Le producteur est implanté à proximité de la criée, le produit n'a donc qu'une courte distance à parcourir. Vous pouvez, ainsi, récolter les melons plus tard, ils sont donc aussi plus mûrs et plus savoureux. »

« Ensuite, ce n'est pas le prix qui compte, mais le local ou 'Lekker van ons', comme disent les Belges. Pour l'instant, nous nous concentrons surtout sur les clients réguliers qui nous achètent aussi des fruits mous Fine Fleur. Les volumes de Charentais belges sont limités, il faut vraiment les considérer comme un complément à l'offre française. Une fois que le produit se sera répandu, ce que nous espérons, la culture augmentera considérablement. Nous espérons à terme passer entièrement à ce produit belge », poursuit De Braekeleer.

Les fruits rouges sur le marché plus tôt et plus longtemps aussi
La saison des fruits rouges de Fine Fleur a commencé à la mi-avril avec les premières fraises de plein champ. Les framboises ont suivi fin avril et les mûres à la mi-mai. Les groseilles et les myrtilles sont à nouveau disponibles depuis la fin du mois de mai. Grâce à la chaleur du printemps, les fruits mous étaient disponibles environ deux semaines plus tôt que d'habitude cette année. Selon Jurgen, cela n'affecte pas les volumes disponibles. « Les kilos restent les mêmes ; la répartition est juste un peu plus importante. »

Au moment de la rédaction de cet article, le marché des fruits rouges était calme. « Les consommateurs font attention à leurs dépenses. On le remarque dans tous les domaines. Les acheteurs, eux aussi, sont un peu prudents », soupire Jurgen à la mi-juin. « Pourtant, le marché peut changer rapidement. Quelques jours de chaleur, de pluie ou de froid, et tout peut changer du tout au tout. Les ventes n'ont pas été mauvaises en général, mais elles n'ont pas non plus été fantastiques. Les gens croisent les doigts. De plus, nous sommes maintenant dans la période la plus fraîche de l'année. Les fruits se détachent modérément des plantes, ce qui maintient un certain équilibre entre l'offre et la demande. »

La culture des baies sauvages exige beaucoup de souplesse
Jurgen indique que le fruit mou Fine Fleur est populaire. Aujourd'hui, une dizaine de producteurs de fruits mous Fine Fleur sont affiliés à REO Veiling. Ils déposent leur produit à la coopérative deux à trois fois par jour. « Notre production a été plutôt stable ces dernières années. Après une croissance solide il y a cinq à sept ans, les baies sauvages ont maintenant atteint un sommet. La culture des framboises, des mûres et des groseilles est un véritable défi. Ce sont des produits délicats, et les emballages varient beaucoup.

Cela nécessite une flexibilité constante de la part du marché. Cette culture ne convient pas à tout le monde, mais nos producteurs la maîtrisent parfaitement. Les fraises, par exemple, sont beaucoup plus stables à cet égard. Par ailleurs, l'expansion de la myrtille se stabilise. La consommation reste élevée, mais nous subissons la concurrence des myrtilles « moins chères » d'Europe de l'Est. Il reste sans doute de la place sur le marché pour nos producteurs, mais la culture ne va probablement pas augmenter davantage », conclut Jurgen.


Pour plus d’informations :
Jurgen De Braekeleer
Jurgen.DeBraekeleer@reo.be

REO Veiling
Oostnieuwkerksesteenweg 101
8800 Roeselare, Belgique
Tél. : +32 (0)51 23 12 11 I
info@reo.be
www.reo.be