« Le temps détermine entièrement nos ventes de fruits », explique Ellen Sebrechts de la société belge du même nom. « Mars, avril et mai sont véritablement la haute saison où les prix sont excellents. L'anticipation des vacances à venir est perceptible depuis quelques semaines. Mais, parce que le temps est si beau, la semaine passée a encore été très animée. »
« Les gens partent de plus en plus en vacances après la crise du COVID. Nous devrons donc attendre et voir comment se passent les vacances d'été », dit Ellen. Il y a actuellement un grand changement vers le marché des cerises. « Tout le monde a changé. Mars et avril sont les moments où tout le monde veut des fraises, mais cela devient un peu plus difficile maintenant. L'offre a diminué de moitié, donc les prix ont grimpé. Nos clients qui venaient acheter des fraises choisissent maintenant tous des cerises. »
Elle explique qu'une raison majeure de ce changement, provient des cerises, étant presque toutes de bonne qualité. « Nous avions déjà des cerises espagnoles et françaises, qui sont de grande qualité. Maintenant, nous avons ajouté des cerises belges, et là aussi, il n'y a rien à redire », ajoute Ellen. Cependant, l'offre importante de fruits de haute qualité affecte les prix. « Il y a une offre importante qui arrive sur le marché de ces trois pays, donc les prix baissent rapidement. Dans une telle guerre des prix, les consommateurs belges opteront toujours pour la meilleure qualité. En Belgique, la qualité prime toujours sur le prix. »
Démarrage difficile pour les fruits à noyau espagnols et les melons
L'assortiment de ce grossiste comprend actuellement beaucoup de fruits à noyau locaux et espagnols. « Avec les myrtilles et les groseilles rouges, les paquets de 500 g se vendent particulièrement bien. Les gens préfèrent les plus grosses barquettes, qui sont, évidemment, proportionnellement moins chers. L'offre actuelle de framboises fait chuter ces prix. Cependant, dans l'ensemble, nous ne nous plaignons pas de la qualité », déclare Sebrechts.
Mais cette saison, les fruits à noyau espagnols ont connu des débuts difficiles. « Les intempéries signifient que des volumes plus faibles sont venus d'Espagne. De plus, la qualité était un peu inférieure. Nous commençons maintenant avec les nectarines, qui sont tout simplement délicieuses. On s'en remet donc lentement, le reste des fruits à noyau se vend de mieux en mieux. »
« Les melons espagnols ont commencé à être très chers, mais de plus gros volumes commencent à arriver sur le marché. Ils ont commencé un peu plus tard cette année », poursuit Ellen. Cette année, ils coïncident avec l'arrivée des melons belges, que Sebrechts possède également dans sa gamme. « Les gens se familiarisent de plus en plus avec ces petits melons très savoureux de Tomeco. »
« Mais ils arrivent maintenant en même temps que les espagnols, qui sont aussi de premier ordre. Nous devrons attendre et voir ce que cela signifie. Nous aurons les melons belges disponibles d'ici la fin de cette semaine. La coopérative Hoogstraten en a déjà largement fait la publicité, et nous avons déjà eu quelques questions sur leur disponibilité. »
De tout et toute l'année
Ellen a également remarqué que, de nos jours, les gens veulent que l'assortiment inclue toutes sortes de fruits toute l'année. « Par exemple, cet hiver, nos raisins blancs se sont bien vendus. La qualité était bonne. Maintenant, des volumes de moindre qualité arrivent d'Egypte et d'Inde, mais tout le monde les veut toujours. Même si quelque chose est plus cher ou moins goûteux qu'en pleine saison, on veut quand même pouvoir l'offrir aux clients. Tout simplement parce que les gens s'attendent à tout avoir tout au long de l'année. Donc, pour certains produits, les saisons semblent être moins importantes », conclut-elle.
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Ellen Sebrechts
Sebrechts Groenten & Fruit
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