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La Biélorussie rouvre ses portes, le Pérou pourrait les ouvrir cette année et la Chine se rapproche

La récolte de kaki de l'Espagne pour 2022/2023 devrait être inférieure de 50 % à son potentiel de production

La production espagnole de kaki sera encore réduite cette année, d'environ 20 % par rapport aux volumes récoltés lors de la saison 2021/2022, ce qui représente 50 % de moins que le potentiel de production actuel. Alors qu'environ 240 000 tonnes ont été récoltées la saison dernière, les premières prévisions pour cette saison indiquent une récolte comprise entre 180 000 et 200 000 tonnes. Les premières récoltes commenceront au début du mois de septembre.

Selon le président de l'Association Espagnole du Kaki, Pascual Prats, le manque de volume sera beaucoup plus perceptible en première partie de saison : « Les pluies abondantes des mois de mars et avril et le manque de soleil ont affecté la floraison. Les livraisons en début de saison seront moins importantes en volume alors que, si tout se passe comme prévu, il y aura plus de disponibilité à partir du milieu de la saison. » 

Dans de nombreuses zones de culture de Ribera del Xúquer, comme Alzira, Rafel Guaraf, Carcaixent, Vilanova de Castelló et Alberic, entre autres, il y a eu de nombreux problèmes avec l'aleurode et la mouche noire. « Outre les effets de la météo, principale cause de la baisse de la production cette année, le problème est également dû aux ravageurs et aux maladies dans les différentes zones de production car les producteurs ont été contraints de réduire les traitements en raison du manque de rentabilité des dernières saisons », explique Pascual Prats. Il ajoute « qu'il semble que le cochenille soit un peu mieux maîtrisée cette année car il y a moins de fruits dans les champs. Nous verrons comment ça évolue au cours de la saison. »

Les traitements contre les ravageurs et les maladies ainsi que l'eau, les intrants pour la production, la récolte, la manutention et l'emballage ont augmenté de 30 à 50 % pour les producteurs et les négociants de kaki avant le début de la saison.

« Produire est considérablement plus cher cette année que l'année dernière. Par exemple, le coût du CO₂, un composant essentiel pour faire mûrir le kaki et lui enlever son astringence, est deux fois plus élevé que la saison dernière. Aujourd'hui, produire un kilo de kaki va nous coûter en moyenne 0,22 euros de plus que la saison dernière. Pourrons-nous le répercuter sur les prix de vente ? Cela dépendra des chaînes de distribution. Ce qui est clair, c'est que si nous vendons au même prix que l'année dernière, nous ne ferons pas de bénéfice, seulement une perte financière », prévient Pascual Prats.

« Les coûts sont si élevés qu'il y aura probablement peu de producteurs qui seront en mesure de les couvrir. Nous allons essayer d'irriguer et de traiter juste assez, car c'est ainsi que les producteurs de kakis ont tenu bon ces dernières saisons pour survivre. Il faut savoir qu'au cours des cinq dernières années, pratiquement aucun kaki n'a été planté et qu'au cours des trois dernières années, environ 5 % de la superficie a été abandonnée ou arrachée chaque année en raison de problèmes de rentabilité ». 

La Biélorussie rouvre ses portes et le Pérou pourrait les ouvrir cette année, tandis que la Chine s'en rapproche de plus en plus
Néanmoins, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles pour le secteur du kaki car le marché péruvien pourrait ouvrir cette année ainsi que la réouverture en Biélorussie, tandis que le marché chinois se rapproche de plus en plus de la réalité.

« Nous attendons que les inspecteurs péruviens de la qualité et de la santé nous rendent visite et qu'ils nous donnent le feu vert pour pouvoir exporter vers ce pays cette saison. Entre-temps, par l'intermédiaire du ministère espagnol de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, l'Association Espagnole du Kaki et les autres coopératives de producteurs ont proposé des dates pour que les inspecteurs chinois viennent visiter les champs en Espagne à la fin du mois d'octobre et continuent à faire progresser le protocole. Nous sommes convaincus que l'année prochaine, un marché pourrait s'ouvrir et absorber de bons volumes à des prix intéressants, bien qu'ils soient très exigeants en termes de qualité. C'est un projet que nous avons présenté à l'ensemble du secteur il y a quatre ans et nous espérons qu'il portera bientôt ses fruits », avance le président de l'Association Espagnole des Kakis.

Pour plus d'informations :
Asociación Española del Kaki 
Tél. : (+34) 902 920 515
info@aekaki.es
aekaki.es 

Date de publication: