Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Diminution des rendements : la sécheresse frappe durement les transformateurs de fruits et légumes

Depuis le début de l'année, une grave sécheresse affecte plusieurs régions européennes productrices de fruits et légumes. Une sécheresse qui entraîne actuellement des pertes de récolte pouvant aller jusqu'à 50 % selon les cultures et les zones de production. 

Une situation extrêmement préoccupante en France, en Hongrie, en Italie et en Espagne. Dans ces pays, les niveaux d'eau des rivières ont déjà atteint un niveau record. Les pertes de rendement affecteront aussi sérieusement la Belgique, les Pays-Bas, le Portugal et la Roumanie, mais aussi, dans une certaine mesure, l'Allemagne, la Pologne, la Slovénie et la Croatie. 

Pour certaines cultures comme les carottes, les épinards ou les pois, l'irrigation au goutte-à-goutte est impossible. Là où l'irrigation était théoriquement possible, des restrictions d'utilisation de l'eau, voire des interdictions d'irrigation, ont souvent été mises en place. Pour les producteurs qui ont été en mesure d'irriguer davantage pour limiter les pertes de rendement, le coût de l'irrigation a fortement augmenté.

En ce qui concerne les fruits d'été, de lourdes pertes de rendement sont a déplorer pour les pêches, les abricots et les melons et pastèques. 

La majorité des cultures d'automne également touchée
Si les précipitations restent faibles en automne, la grande majorité des cultures d'automne, dont l'industrie de transformation est également dépendante, seront affectées. Pour les variétés tardives de choux, les rendements des cultures seront réduits.

Impact négatif sur les coûts de production
La matière première requise n'est disponible qu'en quantités réduites et irrégulières et les usines ne travaillent pas à pleine capacité, ce qui entraîne une augmentation des coûts de production par tonne pour 2022.

Pour la prochaine récolte en 2023, les transformateurs sont inquiets : après une année aussi difficile pour les agriculteurs, les transformateurs pourront-ils contracter suffisamment d'hectares, et à quel coût ? Le secteur fait tout son possible pour répondre à la demande dans la mesure du possible. PROFEL continuera à suivre la situation de près et fera le point dès que des précisions sur l'impact du changement climatique seront connues.

Pour plus d'informations : 
PROFEL Secretariat
Tél. : +32 2 500 87 59
[email protected]  
www.profel-europe.eu  

Date de publication: