Avec sa récolte fraîche de panais du jour, Teeuwen Telers est unique en son genre. « De juillet à début mai, nous récoltons les produits frais. Chez nous, rien n'est stocké », explique Geert Teeuwen, qui dirige avec son frère l'exploitation de plus de 100 hectares. La semaine prochaine, les tout premiers panais seront déjà semés pour être récoltés en juillet. La saison du panais se déroule bien chez le producteur situé à Helden dans le Limbourg. « Dans certaines régions, la récolte a été décevante, mais pour nous, elle a été meilleure que prévu. Plus l'année est sèche, mieux c'est pour nous. »
Geert n'est pas mécontent des ventes. « La demande est assez bonne. Nous fournissons principalement les supermarchés néerlandais et belges. En Allemagne, en tant que producteur néerlandais, on ne vous considère pas comme un fournisseur régulier, mais il est possible de combler les trous du marché. Tous les supermarchés ne proposent pas de panais conventionnels dans leur assortiment, en revanche, il propose presque tous ce produit en bio. En revanche, nos ventes de panais dans les paquets frais et boîtes à repas sont vont à la hausse. Cette catégorie est elle-même en pleine croissance, pourtant elle n'est pas la plus facile à fournir, en raison des exigences spécifiques. »
Panais dans un emballage en pulpe de papier
Mts. Teeuwen cultiv
e le panais depuis 2007, et le radis rave depuis le début des années 1990. « Cette culture se porte bien également, même si elle pourrait être un peu plus développée. On ne vend pas beaucoup de radis rave en vrac aux Pays-Bas, mais pour l'inustrie de la transformation, ce serait un produit intéressant à traiter. Les exportateurs néerlandais de fruits et légumes peuvent s'en tirer plus facilement avec le radis rave qu'avec le panais », explique Geert.
Dans le passé, Teeuwen achetait encore occasionnellement des produits biologiques pour les emballer et les transformer, mais ces dernières années, il a choisi de se consacrer à la culture conventionnelle de la manière la plus responsable et durable possible. « Le marché du bio est déjà largement rempli. Si vous voulez vous interposer, vous devez commencer à vous battre sur la base des prix. Nous préférons chercher la distinction dans d'autres domaines, comme dans les petits emballages ou avec un triage spécifique. L'avantage d'un produit à relatif faibles volumes comme le panais est que les prix ne fluctuent pas tellement au cours de la saison. Ce qui a bel et bien changé cette année, ce sont les coûts. En particulier, l'augmentation des salaires de 15 % appliquée depuis le 1er janvier fait des ravages, mais cela concerne tout le monde. »
Radis rave rouge
« En termes de variétés, nous ne voyons pas beaucoup de changements avec le panais. Nous essayons de nombreuses variétés, mais peu d'améliorations sont apparues sur l'ensemble des variétés actuelles. Pour le radis rave, nous avons ajouté une variété ronde verte et rouge pour la première fois cette année. Au niveau culture, il n'y a pas grande différence, mais il est amusant de voir si ça va prendre sur le marché. L'esprit pionnier fait partie de notre capital génétique. Nous aimons produire quelque chose de différent et sortir de la masse, en recherchant une culture difficile. Cela présente des avantages et des inconvénients. Il est difficile de se battre avec des 'collègues', par exemple, car dans les environs, il n'y a pas d'autres producteurs de ces légumes « oubliés ». Mais cela nous donne un produit unique, avec lequel nous pouvons bien nous distinguer sur le marché. »
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Teeuwen Telers
Tél. : +31 627 311025
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