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Sandrine Gaborieau, ANPP :

« Avec 43 % de ventes de pommes en sachets, le consommateur recherche de plus en plus le prix »

A l’heure où la deuxième partie de campagne de la pomme en France est déjà bien entamée, Sandrine Gaborieau, responsable Marketing et Communication de l’ANPP, fait un point sur l’état actuel du marché. « Nous avons commencé l’année 2023 avec des stocks relativement bas, en France comme en Europe. Au 1er janvier, le stock européen était de 6 % en-dessous des volumes par rapport aux autres années. En ce qui concerne la France, on enregistre une baisse de 7 % par rapport à la campagne précédente et de 9 % par rapport à la moyenne des trois dernières années ».

Des ventes stables en France et un recul à l’export
Des stocks relativement faibles donc, qui devraient amener à avoir une deuxième partie de campagne plus « sereine ». En termes de commerce, bien que l’offre soit réduite, la demande n’est pas très dynamique : « Les ventes sur la France sont relativement stables, en revanche, on observe un recul des ventes à l’export qui s’élevait à -12 % début février ». Recul très certainement lié à la moins bonne conservation des pommes par rapport aux autres années, liée aux conditions extrêmes de cet été. 

Un prix de vente moyen en recul par rapport à la campagne précédente
Bien que la consommation soit relative, sur la première partie de campagne, on note tout de même une augmentation de 3 % en volumes de ventes en comparaison à l’année dernière sur la même période (août - fin décembre) mais un recul de 6,5 % par rapport à la moyenne des 3 dernières années. « Cette année, le prix de vente moyen est de 2,01 euros au détail, tous circuits de distribution confondus et toutes variétés confondues en recul de 7 % par rapport à l’année dernière, malgré les augmentations de coûts. Comme cela avait été dénoncé le 14 janvier, les prix sur les plateaux en rayon sont très élevés alors que les producteurs n’obtiennent pas une juste valorisation de leurs pommes. Cela dit, certaines enseignes ont joué le jeu et on observe une légère augmentation du prix payé aux producteurs depuis notre action mi-janvier ».

Une augmentation des ventes sur les sachets de pommes
Ce qui explique le prix moyen plus faible, ce sont les gros écarts entre le prix d’appel pour les pommes en promotion ou en sachets et le prix en rayon. Par ailleurs, le sachet de pommes est de plus en plus plébiscité par le consommateur sous contrainte financière : « Le pré-emballé en 2018-2019 représentait 36 % des achats. En 2019-2020, il atteignait les 39 % et aujourd’hui, il représente 43 %. On constate qu’il y a un turn-over au niveau des volumes de pommes en sachets plus important que pour les pommes en fond de rayon, plus haut-de-gamme et plus chères. Ce qui dénote une recherche de prix de plus en plus palpable du côté des consommateurs ».

Pour plus d’informations :
Sandrine Gaborieau
Association Nationale Pommes Poires 
Tél. : +33 (0) 5 62 72 44 49
s.gaborieau@pommespoires.fr  
contact@lapomme.org     
www.lapomme.org