Malgré l'augmentation de l'offre de pommes vers les pays d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine, les producteurs polonais n'ont pas pu compenser entièrement la perte du marché de leurs fruits en Russie. Selon Miroslav Maliszewski, président de l'Union des horticulteurs polonais, les gouvernements du pays et de l'Union européenne devraient compenser l'augmentation des coûts pour les jardiniers, faute de quoi le développement de l'industrie s'arrêtera.
Selon un représentant du secteur, la vente de pommes à la Russie constituait la base du bien-être économique des entreprises horticoles polonaises. Après l'interdiction d'exporter, les horticulteurs ont essayé d'entrer sur le marché égyptien. Aujourd'hui, ce pays reçoit environ 160 000 tonnes de pommes par an. Toutefois, à l'automne 2022, la Banque centrale d'Égypte a limité la possibilité d'échanger la monnaie locale contre des dollars et des euros, ce qui a eu pour effet de suspendre les opérations commerciales pendant plusieurs mois, et les horticulteurs polonais ont de nouveau subi des pertes.
Les marchés d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine sont considérés comme prometteurs. Toutefois, la croissance des livraisons dans ces directions ne permet pas de remplacer complètement les ventes sur le marché russe.
Un autre problème pour les producteurs de pommes polonais est la forte augmentation des prix de l'énergie. Avec des prix de produits bas et des coûts en hausse, les producteurs se retrouvent avec un bénéfice nul, note le chef de l'Union des jardiniers.
Source : a-ipp.ru