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Francisco Gómez, président de Freshuelva :

« Le mois de mai sera très important pour récupérer ce qui a été perdu dans la production et la vente au détail »

Au cours de la première partie de la saison des fraises à Huelva, les producteurs se sont heurtés à divers facteurs qui, comme l'a annoncé il y a quinze jours l'Association des Producteurs et Exportateurs de Fraises de Huelva, Freshuelva, ont entraîné une baisse de la production allant jusqu'à 30 % par rapport à celle enregistrée à la même époque de la saison précédente. Actuellement, la baisse est d'environ 15 %.

« Il est trop tôt pour faire le point sur les conséquences économiques de cette baisse de production que nous connaissons depuis les premiers mois de la saison. Il nous reste encore quelques mois de campagne, que nous espérons même pouvoir prolonger jusqu'en mai avec une météo plus clémente comme celle que nous connaissons actuellement et qui aura également un effet positif sur la qualité de nos fruits. Le mois de mai sera très important pour récupérer une partie des kilos perdus dans la production et la vente au détail. » 

Comme le souligne Francisco Gómez, président de Freshuelva, il s'agit d'une baisse de production « assez généralisée, car les conditions météorologiques ont affecté tout le bassin méditerranéen, mais qui n'a pas provoqué de pénurie sur les marchés. » 

« Les détaillants doivent aussi être compréhensifs face à des situations particulières qui échappent à toutes les prévisions. Nous travaillons d'arrache-pied pour fidéliser nos clients et pour remédier à toute situation défavorable qui pourrait survenir, comme par exemple cette baisse de production que nous connaissons depuis le début de la saison. » 

Il faut rappeler que lors de la phase de plantation des fraises, 20 % des plants ont dû être replantés, ce qui a entraîné un retard dans l'entrée en production des fraises plantées dans la province, qui correspondent généralement à des variétés précoces aux cycles de production très bien définis. « La principale cause de mortalité des plants au moment de la plantation a été la chaleur excessive. Il est vrai que nous sommes très préoccupés par la réglementation sur l'utilisation des produits phytosanitaires, mais nous n'avons pas encore été touchés. Depuis Freshuelva, nous travaillons main dans la main avec le Gouvernement ainsi que le Gouvernement Régional Andalou pour nous adapter à la nouvelle situation et même la devancer en recherchant les alternatives les plus durables qui s'adaptent à la nouvelle législation et nous aident à garantir la santé de nos cultures, ce que nous voulons tous. » 

« La province de Huelva a de l'eau, ce qu'il lui faut, c'est la stocker » 
Les fruits rouges, au premier rang desquels les fraises, sont d'une importance incontestable pour la province de Huelva. Les dernières données communiquées par Extenda annoncent que l'Andalousie a battu son record d'exportation de fruits rouges au cours des neuf premiers mois de 2022, avec des ventes d'une valeur de 1 300 millions d'euros, le chiffre le plus élevé jamais atteint dans toute la série historique de cette période, grâce à une augmentation de 3,2 % par rapport à la même période de l'année précédente. Les exportations de fraises, en particulier, ont atteint 562 millions d'euros.

Malgré cela, l'administration n'a pas réussi à doter ce secteur stratégique - non seulement à Huelva, mais dans toute l'Andalousie - des infrastructures nécessaires pour garantir l'une des ressources fondamentales au maintien de l'activité productive : l'eau. « Sans aucun doute, le problème qui nous préoccupe le plus, nous les agriculteurs de Huelva, et je crois savoir qu'il préoccupe aussi les agriculteurs espagnols. » 

« Cette situation de sécheresse n'est pas nouvelle, mais elle nous affecte et pourrait avoir des conséquences très négatives sur nos cultures. Nous avons déjà subi une réduction de 25 % de l'eau d'irrigation cette saison et les prévisions ne sont pas très bonnes parce qu'il ne pleut toujours pas. Mais il est pénible de voir que, lorsqu'il pleut, beaucoup d'eau est gaspillée parce qu'à Huelva, nous ne disposons pas des infrastructures nécessaires pour en tirer le meilleur parti. Il s'agit d'infrastructures et de mesures qui nous ont été promises, qui ont été approuvées et qui, pour la plupart, n'ont pas été mises en œuvre. Les administrations n'ont pas terminé la mise en œuvre de travaux tels que le transfert d'eau entre bassins, le barrage d'Alcolea ou le tunnel de San Silvestre. » 

« Si cette province disposait des infrastructures hydrauliques auxquelles elle a droit, sa réalité serait très différente, car la province de Huelva a de l'eau, ce dont elle a besoin, c'est d'avoir les moyens de la stocker. »

Pour plus d'informations :
Freshuelva 
C/ Presidente Adolfo Suárez, 1
21001 Huelva (Espagne)
Tél. : +34 959 248 222
freshuelva.es 

Date de publication: