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Ferme de fraises Demedts - De Mey

« Nous ne nous attendions pas à pouvoir déjà proposer des cerises flamandes »

Les premières cerises flamandes de la saison proviennent de la serre de la pépinière de fraises Demedts - De Mey. Il s'agit des toutes premières cerises cultivées sous serre dans la région. « Nous avons dû attendre pour voir comment les choses allaient se passer, mais la qualité est étonnamment bonne et la production est également très positive », déclare Benoit Demedts de la pépinière du même nom à Gits.

Le producteur s'est lancé en 2010, avec sa femme Marie-Anne De Mey, après avoir repris une pépinière existante. À l'origine, l'exploitation se concentrait sur les fraises, mais au fil des ans, elle s'est également développée dans le segment des autres fruits à baies (mûres, framboises et myrtilles). Au total, l'exploitation couvre 2 hectares, dont 7 000 m² de serres chauffées, 5 000 m² de serres non chauffées et 8 000 m² d'entreposage.

« Il y a quelques années, il nous restait une partie de la serre où il était un peu plus difficile de travailler avec le tracteur, car il fallait tourner et retourner dans les petits espaces. Lorsque nous avons commencé à réfléchir à la meilleure façon de remplir cette section, nous avons rapidement pensé aux cerises. Il s'agit d'un merveilleux produit saisonnier, qui s'accorde parfaitement avec les fraises en termes de culture. Et cela se voit, car depuis que nous avons pu cueillir les premières cerises cette semaine, c'est l'explosion ici. »

Plonger dans le grand bain
Pour le producteur, il a donc fallu un certain temps pour découvrir comment les cerises se comporteraient dans la serre. « Au début, on s'est même demandé si c'était rentable. Un conseiller de PCFruit n'était même pas en mesure de nous le dire. Après avoir pris contact avec des collègues néerlandais qui avaient de l'expérience en la matière, nous avons décidé de nous lancer et avons osé planter quelque 200 arbres. Comme nous ne savons pas encore exactement ce qui pousse bien sous verre, nous avons aujourd'hui environ neuf variétés différentes et même des cerises blanches. »

Et cela va bien à la famille. Demedts : « On nous avait dit que nous pouvions compter sur environ un kilo par arbre cette année, mais nous avons déjà largement dépassé ce chiffre. Au début, on a été un peu gêné par les températures, mais maintenant il fait beau et chaud et c'est merveilleux de pouvoir commencer si tôt. »

Prix des cerises françaises
Cette situation n'est donc pas passée inaperçue. « Les cerises font l'objet d'une grande attention. Je pense aussi que c'est parce que la qualité est tout simplement très bonne. Vous pouvez être le premier, mais si elles n'ont pas bon goût, la plaisanterie s'arrête rapidement. Aujourd'hui, les gens reviennent pour cela et sont prêts à payer un peu plus cher. Notre avantage réside également dans le fait que, bien que les cerises espagnoles soient déjà présentes dans les magasins, elles sont de moindre qualité. Nous n'avons donc pas vraiment de concurrence. Peut-être les cerises françaises, parce qu'elles sont de bonne qualité. En termes de prix, nous maintenons également le niveau de ces cerises. »

La pépinière commercialise tout directement à partir de son propre magasin, sans faire appel aux marchés au cadran mais Demedts constate que l'intérêt pour commercialiser ses cerises est bien là. « Dans les années à venir, nous voulons continuer sur cette lancée. Nous avons une très bonne coopération avec le grossiste Bouvry depuis 8-9 ans, où nous commercialisons déjà une grande partie de nos fraises. » Les cerises de Demedts pourraient donc bien se retrouver dans l'assortiment du grossiste brugeois.

La saison de Demedts - De Mey durera environ deux mois au total. « La dernière cerise dans notre serre est la Kordia. Elle commence lentement à se colorer et nous pourrons la cueillir dans environ 3 semaines. Elle aura alors une saveur optimale. Elle devra alors rivaliser avec les premières cerises d'extérieur, mais il s'agira de variétés précoces. En général, les Kordia ou les Regina sont de toute façon les meilleures cerises, ce qui signifie que nous aurons alors une cerise vraiment douce qui, à mon avis, battra les premières cerises de plein air en termes de goût. Reste à voir comment ça se passe. »

Culture de l'abricot
Outre les cerises, il y a une autre nouveauté dans la serre de Benoît. « Comme pour les cerises, il nous restait récemment une rangée dont nous ne savions que faire. Comme nous aimons jouer avec différents fruits, nous avons essayé d'y cultiver des abricots, 3 variétés. L'année prochaine, nous espérons pouvoir les proposer à la vente également. Vous voyez que les gens apprécient le fait de pouvoir se procurer ce type de fruits localement et, pour nous, c'est aussi une bonne chose. La chaîne courte est très importante pour nous. Qu'il s'agisse de notre magasin ou des acheteurs, tout ce qui est cueilli aujourd'hui doit être vendu aujourd'hui. De cette manière, il arrive au consommateur final le plus rapidement possible et est consommé aussi frais que possible. »

En ce qui concerne les fraises, Demedts - De Mey n'a jamais été aussi occupé. « Nous commençons normalement la culture des fraises au début du mois de mars et la poursuivons jusqu'à Noël. En raison des prix de l'énergie, nous avons commencé un peu plus tard que d'habitude, mais nous sommes maintenant en pleine activité. Nous en produisons environ 300 000 kilos par an et nous essayons d'être en production continue afin de pouvoir approvisionner en permanence des clients comme Bouvry. Par conséquent, nous passons du verre chauffé au verre froid en combinaison avec des rayonnages extérieurs sous auvent. Ces produits se vendent maintenant comme des petits pains », conclut Demedts.

Pour plus d'informations :
Benoit Demedts
Demedts - De Mey
Tél. : +32 479 69 08 67
benoitdemedts@gmail.com 
www.demedts-demey.be 

Date de publication: