Le printemps marque le début des saisons fruitières espagnoles tant attendues qui, cette année, bien qu'avec un certain retard dans chaque segment, ont déjà commencé.
« Le début de la saison de la pastèque avec des produits précoces d'Afrique du Nord a connu des prix élevés et une forte demande, mais comme elle est arrivée avec une qualité organoleptique inégale, elle a fini par peser sur le début de la saison d'Almería et par faire baisser la consommation et les prix », explique Camilo Díaz, directeur commercial de Martimar, entreprise de 54 ans d'expérience et leader de la distribution de fruits et légumes dans le sud de l'Espagne. « En ce qui concerne les fruits à noyaux, le début a été passionnant en raison de l'amélioration de la qualité des variétés précoces et des zones à bons prix sur les marchés. »
Martimar distribue ses produits dans toute l'Espagne et le Portugal, à la fois aux grossistes et aux détaillants, ainsi qu'à la grande distribution et au canal Horeca. En général, depuis le début de la saison des fruits d'été, « nous avons constaté une demande pour des produits de bonne qualité qui, en fait, se maintiennent à un bon prix depuis des semaines. Ainsi, par exemple, pour les cerises, la forte demande au niveau national, et même dans des pays comme l'Italie, fait que les prix restent élevés pour les fruits ayant le meilleur calibre et la meilleure qualité. »
À l'aube des nouvelles saisons, il y a également de la place pour d'autres fruits tropicaux et exotiques qui, eux, ont une part de marché bien établie tout au long de l'année. « En effet, ces produits occupent déjà une place importante dans le panier quotidien ou hebdomadaire de nombreux clients, de sorte que la demande minimale est maintenue avec les fluctuations de l'offre et de la demande dues à la saisonnalité de chacun des produits et de leur zone de production. Ainsi, pour des produits comme le kiwi, la demande et les prix sont élevés en raison d'un manque de produits en fin de saison dans l'hémisphère nord et, à l'inverse, des produits comme l'ananas sont actuellement à des prix plus abordables en raison d'une offre excédentaire. »
Mais s'il existe un fruit tropical espagnol par excellence, c'est bien la banane des Canaries, et Martimar est un spécialiste de sa production, de son mûrissement et de sa distribution. En effet, l'entreprise, qui a des bureaux à Mercasevilla et à Mercamálaga, possède également ses propres plantations à Gran Canaria et à Tenerife, où elle produit les bananes qu'elle vend sous ses marques haut de gamme Ramos et Pérez Abreu. 
« Après des premiers mois difficiles compliqués de cette année, avec une offre excédentaire et des prix comparativement bas, il semble que les expéditions commencent à se rationaliser et nous nous attendons à une amélioration imminente du marché. Nous avons été le fruit le moins cher sur les étals pendant de nombreux mois, avec des difficultés à placer la totalité de la récolte et à couvrir les coûts tant dans les îles Canaries que sur le continent, et nous nous attendons à des prix plus durables dans les semaines à venir », souligne Francisco Riego Ramos, directeur général de Martimar.
Pour plus d'informations :
Martimar
Mercasevilla nave 3, locales 5, 7-12 et 16
41020 Séville (Espagne)
Tél. : 954 99 88 10
info@martimar.com
https://martimar.com