Sur ces 2 500m², Thomas le Bot cultive de la framboise, principalement à destination des pâtissiers mais également de la GMS. La récolte a démarré il y a maintenant 3 semaines et cette année la framboise est plus fragile que l’an passé, « d’après les retours que nous avons de nos clients pâtissiers ». Un produit « très exigeant mais passionnant », selon Thomas car la difficulté réside dans le fait de « trouver la bonne variété pour le bon client », un exercice qui demande du temps. C’est dans cette optique que l’EARL Le Bot souhaite à l’avenir trouver des variétés plus résistantes mais tout aussi gustatives. « Pour l’instant nous cultivons la variété Vajolet. L’idéal serait de basculer sur la Lagoraï, une variété très productive avec une meilleure tenue, pour nos clients pâtissiers et de garder la Vajolet pour la GMS ». Une recherche d’amélioration variétale constante d’autant que « la framboise est une filière encore peu développée en France avec peu de retours techniques contrairement à ce qu’il existe pour d’autres fruits. »
Une très bonne demande cette année
La campagne devrait durer jusqu’à la Toussaint, période des dernières récoltes. Et cette année malgré une très bonne demande, la campagne est « plus tendue » selon Thomas. « Le commerce est un peu particulier cette année au vu du contexte économique, surtout que la framboise reste un produit plaisir car cher ».
Pour plus d’informations :
Thomas Le Bot
EARL Le Bot
lebot.thomas@orange.fr