Depuis 5 ans, la société Sulmer Frucht s’est fixé l’objectif de redonner une seconde vie aux fruits et légumes sortis du circuit de commercialisation pour cause de refus de marchandise. Basé dans l’Est de la France, l’entreprise opère principalement en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie et en France. « Nous avons réussi à consolider un bon réseau de producteurs, de fournisseurs et de transporteurs. Nous récupérons ainsi la marchandise refusée que nous cherchons à acheminer au plus près du lieu sur lequel se situe les produits afin de pouvoir les valoriser au mieux pour nos clients et minimiser les coûts liés au transport. 30 % de cette marchandise est alors revendue localement. Quant aux produits très impactés, nous les récupérons dans nos locaux et les nettoyons pour ensuite les revendre », explique Ferhat Yilmaz, responsable commercial de la société Sulmer Frucht.
60 à 70 tonnes de produits revalorisés par mois
Aujourd’hui, ce sont environ 60 à 70 tonnes de fruits et légumes par mois qui sont réintroduits dans les circuits de commercialisation. « Nous sommes environ à 3-4 semis par semaines, et cela dépend bien entendu des périodes. Avec l’inflation, ces volumes ont tendance à stagner. Bien que nous ayons déjà un bon réseau de producteurs et fournisseurs, nous souhaitons l’élargir mais aussi trouver de nouveaux clients pour ces fruits et légumes déclassés ».
Une marchandise revendue à -20 / -30 % du cours
En plus de participer à la lutte contre le gaspillage alimentaire, cette solution de revalorisation peut s’avérer être intéressante pour les producteurs à différents niveaux : « Nos fournisseurs et producteurs nous délèguent le plus gros du travail. Nous nous occupons du transport des marchandises refusées et cherchons à les valoriser au mieux. Ce n’est pas donné à tout le monde de réussir à vendre un produit déclassé tout en le valorisant. Il faut de l’expérience et un certain réseau pour y parvenir. En plus de récupérer la marchandise, nous essayons de la vendre à -20 % / -30 % du cours et prenons un taux de commission très bas de l’ordre de 8 % afin de garantir le meilleur retour possible au producteur/fournisseur. Ce qui n’est pas toujours évident, car sachant que nous travaillons uniquement avec des produits refusés, il peut être parfois difficile de tenir le prix. Mais ce que nous apportons aussi à nos producteurs, c’est une certaine sécurité. Ils savent que si jamais leur marchandise est refusée, ils ont un plan B pour tout de même la valoriser ».
Pour plus d’informations : 
Ferhat Yilmaz
Sulmer Frucht
Tél. : 07 63 64 16 30
[email protected]