La saison des mandarines commence à se dessiner avec la commercialisation de variétés précoces, avec ou sans feuilles, avec une abondance de petits calibres et des prix plus élevés par rapport à la saison dernière.
« Nous sommes confrontés à une saison de mandarines et d'oranges plus chères et, en général, d'une qualité aussi basse que jamais auparavant », déclare le représentant commercial valencien José Manuel Pardo, dont le centre de conditionnement est situé à Xeresa, Valence.
« En raison de l'influence du climat, avec des températures très élevées et quelques tempêtes accompagnées de grêle, les vergers n'ont pas fonctionné comme ils le devraient et les rendements sont faibles, avec une abondance de petits fruits et des déformations dans le cas des oranges précoces, qui ont une forme grumeleuse ».
« Les rendements ont été faibles pour les mandarines de type Satsuma et pour les Marisol. Pour l'instant, nous vendons des Oronul et des Clemenrubi avec des feuilles. Nous nous attendons à ce que l'offre soit faible jusqu'à l'arrivée des Clemenules qui, bien qu'elles affichent des rendements plus élevés par rapport aux variétés antérieures, présentent plusieurs parcelles touchées par la grêle », commente l'exportateur. « En ce qui concerne les oranges, la récolte sera plus faible au moins jusqu'à l'arrivée de la variété Lane Late. »
Les prix d'achat dans les champs ont considérablement augmenté, de même que les prix de vente, ce qui, selon José Manuel Pardo, se ressent au niveau de la consommation : « En raison de la forte spéculation dans les champs, les magasins tombent dans l'irresponsabilité d'acheter trop tôt. Les agriculteurs qui me fournissent habituellement des fruits m'appellent parce qu'on leur propose déjà des prix pour leur récolte. Ils ont même acheté trois mois plus tôt que d'habitude cette année et nous parlons de produits frais qui sont à la merci de la météo, entre autres facteurs. »
« Les ventes ne sont pas mauvaises, mais jusqu'à présent, j'ai l'impression d'un marché calme et moins joyeux. Les fruits sont plus chers cette année parce que les coûts sont plus élevés et qu'il n'y a pas d'abondance, mais les prix ont vraiment augmenté pour presque tous les produits et pas seulement les produits frais. Sortir boire une bière est également plus cher et les gens sortent toujours. Je ne pense pas qu'il faille se concentrer uniquement sur les fruits et légumes », souligne l'exportateur.
José Manuel Pardo S.L. expédie la plupart de ses produits vers l'Europe, les pays les plus importants étant les marchés anglais, néerlandais et allemand, ainsi que l'Italie. En dehors de l'Union Européenne, elle atteint également certains marchés du Moyen-Orient.
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