« Avec une météo très automnale dès le mois d’août, la courge a été mise place plus tôt que les autres années et la demande s’est manifestée d’entrée de jeu ». Dans la gamme, le potimarron conserve sa place de numéro un, talonné de près par le butternut qui continue sa progression.
Une croissance que Brahim El Hasnaoui, directeur commercial de Fleuron d’Anjou attribue à : « sa facilité de production et surtout à une demande des consommateurs qui augmente. Il y a encore quelques années, les volumes de potimarron étaient plus importants que ceux du butternut, alors qu’aujourd’hui ils sont quasi identiques ». Mais c’est aussi « un fruit où il n’y a presque pas de perte » ce qui séduit les consommateurs de plus en plus tournés vers l’anti-gaspi, car dans ce contexte inflationniste, les gens en veulent pour leur argent ! ».
Pression des distributeurs pour les petits calibres et petits prix
Comme les autres produits, la courge n’échappe pas à la hausse des coûts, avec toutefois une difficulté supplémentaire. Récoltée dès le mois d’août, la saison des courges « ne démarre véritablement qu’à partir de la mi-octobre et pour tout l’hiver et est donc stockée pendant plusieurs mois ». Autre challenge : la valorisation des gros calibres, qui sont cette année beaucoup plus nombreux. Car si d’ordinaire les petits calibres « sont écartés au champ, cette année la GMS les plébiscite pour répondre à la demande des consommateurs à travers ses paniers anti-inflation ».
Pour plus d’informations :
Brahim El Hasnaoui
Fleuron d’Anjou
Tél. : +33(0) 241 530 480
Fax : +33(0) 241 536 712
fleurondanjou.fr