Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

La campagne marocaine de romarin touche à sa fin

La saison du romarin cultivé marocain touche à sa fin, les calendriers s'étalant jusqu'en décembre. Les exportateurs approvisionnent actuellement plusieurs marchés sur trois continents.

Mehdi Benchekroun, producteur de romarin dans la région de Ouarzazate, explique : « Alors que le romarin sauvage est exporté tout au long de l'année, nos calendriers pour le romarin cultivé s'étendent de mai à décembre. Il est à noter que le romarin marocain cultivé est très prisé sur le marché international, grâce à sa forte teneur en acides rosmarinique et carnosique, ce qui intéresse les fabricants d'ingrédients actifs destinés aux industries pharmaceutiques et alimentaires. »

L'exportateur ajoute : « La demande provient des plus grands producteurs d'ingrédients, aux États-Unis, au Canada, en Espagne, en Allemagne, en Suisse, en Italie, au Royaume-Uni, en Chine et en Inde. Le romarin est alors exporté sec, râpé ou en feuilles, selon le procédé industriel utilisé et l'ingrédient actif en question.

« Une partie de la demande pour les variétés de romarin cultivées, dont le Maroc compte plus de 26, est destinée à l'usage culinaire ou à l'extraction d'huile. Le romarin est alors exporté frais », poursuit Benchekroun.

Sur le marché du romarin, les producteurs marocains sont en concurrence avec plusieurs origines, ajoute le producteur. « On trouve du romarin en Europe de l'Est et dans le bassin méditerranéen, ainsi qu'en Chine et en Amérique du Nord. Cependant, la production marocaine se distingue, notamment pour ses usages industriels. Par exemple, alors que le romarin de la concurrence contient en moyenne entre 1,5 % et 2,6 % d'acide carnosique, le romarin marocain provenant de plantes sélectionnées et de zones cultivées en contient jusqu'à 6 %. Il est également important de souligner que cette plante est très résistante et que sa production n'est pas affectée par les complications climatiques qui ont touché d'autres cultures au Maroc cette année. »

« La production de plantes aromatiques et médicinales a fait un pas de géant au Maroc au cours des 10 dernières années, avec la restructuration et la modernisation du secteur, permettant une traçabilité et des conditions de production, de récolte et de manipulation irréprochables », ajoute Benchekroun. « En plus du romarin, nous produisons d'autres incontournables, comme la verveine, dont la campagne est également en cours. Elle est exportée sous des formes similaires et pour des usages similaires : consommation directe ou extraction botanique. »

Pour plus d'informations :
Mehdi Benchekroun
DMB & CO
Tél. : +212661214337
[email protected]

Date de publication: