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Danny Pienaar, de Schoonbee Landgoed :

Début prometteur pour les raisins sud-africains

Les marchés européens sont très porteurs, mais Danny Pienaar, spécialiste des ventes et du marketing chez Schoonbee Landgoed, note que l'essentiel sera de maintenir le rythme des ventes après l'arrivée d'un certain nombre de conteneurs.

Schoonbee parle d'une poignée de conteneurs d'Early Sweet actuellement en route pour l'Europe. Le conditionnement du raisin à grande échelle dans l'entrepôt Wildebeest, où travaillent un millier de personnes, ne démarre réellement qu'à partir de cette semaine.

« La principale raison de ces perspectives en Europe est que l'ouragan Hillary a causé d'importantes pertes dans les vignobles californiens et que les États-Unis se sont donc ouverts plus tôt aux importations péruviennes. Les États-Unis sont le marché préféré du Pérou - bien qu'ils continuent à charger pour l'Europe, ne vous y trompez pas - mais l'Espagne, l'Italie et la Grèce ont également terminé plus tôt en raison de conditions météorologiques extrêmes. L'Europe est donc relativement vide, avec quelques offres de prix intéressantes pour l'Afrique du Sud. »

Selon lui, on se croirait presque dans un marché normal, mais il y a dix ans. « On fait face à de nombreux facteurs instables et tout peut changer du jour au lendemain. Nous ne savons pas ce que fera le marché des changes. Au moins, les taux de fret ont légèrement baissé. Dans l'ensemble, l'année pourrait être très bonne pour l'Afrique du Sud. »

Danny Pienaar, spécialiste des ventes et du marketing, et Gert Upton, directeur principal du marketing et des ventes chez Schoonbee Landgoed

Être le plus précoce n'est pas la solution miracle
Leur ferme de Kameelkop est aussi précoce que la Namibie, mais la précocité n'est pas la clé de voûte de leur stratégie. Voilà dix jours qu'ils auraient pu aller dans leurs vignobles et trouver des palettes à acheminer le plus vite vers l'Europe. Cependant, charger d'abord et espérer ensuite que tout se passe bien ne fait pas partie de leur approche privilégiée, confie-t-il. Les coûts fixes liés à l'emballage et à l'exploitation d'un grand entrepôt de raisins à plein régime doivent être compensés par la récolte disponible.

Danny n'est pas très rassuré par les prix élevés pratiqués actuellement sur le marché européen. Les prix de gros faramineux du début de saison en Afrique australe ne sont pas nécessairement ce qu'ils souhaitent.

Leur stratégie ne consiste pas en une sortie rapide avec des cultivars précoces, mais une campagne de plus de trois mois qui couvre plus de 50 pays et toutes les couleurs disponibles.

« Nous conditionnons les raisins jusqu'en février, ce qui nous permet d'avoir une vision à long terme. À des niveaux de prix extrêmement élevés, le marché peut s'arrêter lorsqu'un certain nombre de conteneurs sont arrivés - cela n'aide pas lorsque le raisin est trop cher. Les consommateurs ne peuvent pas se le permettre. Il est préférable de maintenir l'élan afin de pouvoir écouler les volumes. Nous préférons de loin un prix stable tout au long de la saison à des prix initiaux élevés. »

Les derniers raisins importés arrivent lentement sur les étals sud-africains
Sur le marché intérieur, les raisins importés sont encore disponibles à des prix auxquels les consommateurs résistent. « Au début de la semaine dernière, le colis de raisin coûtait 500 rands (25 €). Cela n'a pas de sens. Les volumes ne commencent à augmenter qu'à partir d'environ R200 (10,2 €), de sorte que les détaillants peuvent vendre la barquette à R30 (1,5 €). Des prix plus élevés n'ont pas de sens pour les consommateurs, il y a encore des raisins importés vendus chez certains détaillants à R70 ou R80 (4 €) la barquette et ils ne partent pas. »

En ce qui concerne les matériaux, il observe que les prix ont augmenté de manière assez agressive et que cela va devenir une dépense importante pour les entreprises de conditionnement qui ne commandent pas de gros volumes. La saison dernière, les coupures d'électricité ont provoqué une pénurie ; ils se sont préparés de manière très proactive pour éviter les pénuries de la saison dernière.

Schoonbee emballe également les raisins dans des barquettes thermoscellées qui permettent d'économiser du plastique, mais qui sont plus chères et dans lesquelles les raisins ne voyagent pas nécessairement bien.

Enfin, l'entreprise a mis sa qualité d'exportation à la disposition des clients sud-africains sur sa boutique en ligne afin de les faire profiter d'une qualité exceptionnelle à des prix locaux.

Pour plus d'informations :
Danny Pienaar
Schoonbee Landgoed
Tél. : +27 13 262 4000
[email protected]
https://schoonbee.co.za

Date de publication: