Avec un automne relativement chaud, le chou-fleur était encore récolté en novembre et décembre aux Pays-Bas et en Belgique. La période de gel en cours mettra un terme à cet approvisionnement et, dans les semaines à venir, ce sont les serristes qui fourniront le chou-fleur à BelOrta. Malgré la crise énergétique, ou peut-être grâce à elle, le nombre de producteurs reste important. « Nous avons encore des dizaines de producteurs qui fournissent des choux-fleurs de serre », raconte Guy Jennes, superviseur des ventes de légumes chez BelOrta. Le chou-fleur de serre, unique parmi les produits néerlandais et belges dans les semaines à venir
Le chou-fleur, en tant que culture à faible consommation d'énergie est encore très populaire auprès d'un certain groupe de producteurs, observe-t-il. « En raison de l'augmentation du coût de l'énergie ces derniers temps, les producteurs ont commencé à rechercher des cultures à faible consommation d'énergie. » Un deuxième phénomène que Jennes souligne est l'augmentation de l'âge moyen des producteurs en Belgique et aux Pays-Bas. « Nos producteurs de choux-fleurs de serre ont une grande expérience de la culture des légumes et pourraient presque se vanter de richesse en termes de connaissances et d'expertise. Cela contribue à la qualité supérieure de notre produit. »
Délicatesse
La majorité des producteurs cultivent le chou-fleur en serre dans le sol. Mais aujourd'hui plus souvent qu'avant, certains cultivent le chou-fleur de serre sur substrat. Un producteur de concombres de Flandre occidentale qui travaille sur BelOrta a partagé l'autre jour une photo de ce type sur LinkedIn. Jennes connaît également un producteur de haricots verts qui cultive en hiver des choux-fleurs de serre sur le même substrat que les haricots verts.
Une fois arrivé chez BelOrta, la méthode de culture n'a plus d'importance pour la vente. Le chou-fleur de serre est un produit unique qui se distingue clairement. Il est plus délicat et son temps de cuisson est plus court. La période d'approvisionnement en choux-fleurs de serre s'étend de début décembre à mi-avril ou fin avril. Les premiers producteurs de choux-fleurs de serre sont là pour répondre à la demande de Noël. « Pendant cette période, on parle de chou-fleur primeur. Ils sont vendus par six dans une boîte standard de tomates. »
Chou-fleur de serre chez le producteur Vandogro, photo via LinkedIn
Une position unique
Cet automne, les cultures de plein air se sont éternisées chez certains producteurs de BelOrta. « Certains producteurs ont bien profité de l'automne chaud. Ils ont pu fournir longtemps de gros volumes de choux-fleurs cultivés en plein air. » Les prix ont été bons l'automne dernier. « La plus grande influence sur les prix durant cette période est l'approvisionnement en provenance de France et d'Espagne. Notre cadran réagit évidemment à ces marchandises. L'Espagne est arrivée plus tard sur le marché et la France a terminé plus tôt. Les producteurs des Pays-Bas et de Belgique ont ainsi bien profité de l'écart ainsi créé. »
Les producteurs sous serre peuvent dès à présent tirer parti de leur position unique en cultivant du chou-fleur localement. Jusqu'à la fin du mois de février environ, ils sont les seuls à fournir du chou-fleur provenant de leur propre sol. À partir de la fin février, ce qu'ils appellent le chou-fleur d'hiver de BelOrta viendra s'y ajouter. « Un mois plus tard, la production régulière en plein air commencera également. »
La période la plus difficile
Malgré l'avantage de la serre, la culture du chou-fleur en cette saison n'est pas une tâche facile, Jennes le sait. « C'est la période la plus difficile, avec une faible luminosité et des températures basses. Tous les producteurs de choux-fleurs sous serre ne sont pas non plus en production en ce moment. Pour l'instant, nous recevons principalement les six choux-fleurs dans un colis de tomates. Les prix sont bons, depuis le début de la saison du chou-fleur de serre. À la mi-février, nous recevons plus souvent huit unités dans une boîte moyenne et, un peu plus tard, six unités dans une grande boîte. Comme pour beaucoup de cultures, les producteurs préfèrent être les premiers ou les derniers sur le marché. »
Pour plus d'informations :
Guy Jennes
BelOrta
[email protected]
www.belorta.be