La situation de Jonagold en Belgique reste difficile. Bien que les prix soient légèrement meilleurs que lors de la saison catastrophique de l'année dernière, de nombreux producteurs continuent d'opter pour d'autres cultures. C'est également le cas du producteur Bert Morren. « En fin de compte, ce sont les poires qui selon nous ont le plus de potentiel. Nous avons commencé la transition il y a un certain temps, ce qui signifie qu'il ne nous reste qu'environ 2 hectares de Jonagored. Nous n'avons pas encore l'intention de les arracher, mais cette année encore, tout est parti à l'industrie de la transformation en tant que pommes à éplucher », indique le fruiticulteur de Kortenaken, en Flandre.
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« Cet été, nous avons produit des Sissired, qui se sont bien vendues cette saison », explique Morren. « Pour la Jonagold en revanche, nous étions sûrs de ne presque rien gagner, nous avons donc décidé très tôt de tout vendre à l'industrie. La coloration était un peu décevante et nous avons également eu quelques problèmes de tavelure. De cette manière, nous n'avons pas encouru de frais de triage et de stockage. Nous nous sommes débarrassés de tout le matériel le plus rapidement possible. Nous en avons bien sûr utilisé une partie pour notre propre transformation en jus de pomme et en gin, que nous vendons dans notre propre magasin, mais je n'ai pas du tout trié cette année. »
Vendre des poires pendant que les prix sont bons
Cette saison, le producteur s'intéresse donc principalement au marché des poires. « Les ventes s'y déroulent très bien. Pour l'instant, nous obtenons des prix légèrement meilleurs que pendant la récolte, mais si l'on tient compte des coûts de la réfrigération et des déchets en résultant, nous nous retrouverons avec des prix à peu près identiques. Ce sont des prix intéressants parce que la demande de Conférence belge reste stable pendant la saison. »
Les poires se maintiennent donc bien dans les entrepôts, selon Morren. « En fait, ce n'est qu'à partir d'avril/mai que l'on voit s'il peut y avoir des problèmes de stockage, mais nous n'irons pas aussi loin. Je n'attends plus jamais aussi longtemps, et je ne m'attends pas à ce que nous ayons encore des poires à la fin de l'année. Les prix sont bons en ce moment et je ne veux pas prendre le risque de les stocker. Bientôt, il y aura des déchets, un problème de stockage ou une chute des prix en raison de tensions géopolitiques ou de l'arrivée sur le marché de fruits durs d'outre-mer. Je préfère donc ne pas prendre de risques et tout écouler dès que possible. »
Dans l'ensemble, la saison des poires a été positive pour le producteur, qui était membre de BFV et a vécu l'intégration avec BelOrta depuis l'automne. « En fait, tout s'est très bien passé. Il y a eu quelques ajustements, avec un nouveau site web, etc. Le site de Glabbeek, où je livre, est restée pratiquement la même. Plusieurs producteurs qui font trier leurs fruits au nouveau centre de tri de BelOrta à Borgloon me disent que c'est tout à fait satisfaisant. Pour ma part, je n'y ai pas encore trié mes poires, mais tout fonctionne très bien, ce qui est de toute façon agréable après une telle transition. »
Pour plus d'informations :
Bert et Joke Morren
Fruitbedrijf Morren
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