La saison 2024 des agrumes pour Atmar Citrus se déroule bien malgré quelques pluies. L'exploitation agricole d'André Serfontein et de sa famille est basée à Dunbrody, Kirkwood, dans la Sunday's River Valley de la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud. "La saison 2024 ne s'est pas trop mal déroulée. Nous atteignons nos objectifs grâce aux estimations faites par notre équipe. Mais la pression de la maladie reste un défi due à la fin de l'utilisation du Benomyl", déclare Serfontein.
André Serfontein, d'Atmar Citrus.
De nombreuses régions productrices d'Afrique du Sud ont eu du mal à calibrer leurs fruits. Les estimations pour les citrons et les oranges ont récemment été revues à la baisse par les comités respectifs de l'Association des producteurs d'agrumes d'Afrique australe. Atmar Citrus avait prévu de faire face à cette situation en appliquant des pratiques de gestion des vergers rigoureuses, explique Andries du Preez, directeur de Twente Partners : "Nous pratiquons un très bon élagage, de sorte que la taille et la qualité de nos fruits sont très bonnes. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour obtenir une taille correcte - nous nous concentrons sur la taille, l'éclaircissage des fruits et les pulvérisations".
Il précise qu'aucune exploitation n'a les mêmes conditions de culture, même dans la même région de production. "Il n'y a pas d'uniformité, les circonstances de chaque agriculteur sont différentes, mais le tableau d'ensemble est que la cueillette dans la vallée est à jour et que tout se passe comme prévu.
La Sunday's River Valley a subi la pluie mais beaucoup moins que les producteurs du Cap-Occidental cet hiver. Au contraire, la pluie a permis d'augmenter le calibre des fruits, explique M. Serfontein. "Nous n'avons pas eu de conditions météorologiques anormales qui nous ont affectés négativement. Nous avons perdu des jours de cueillette à cause de la pluie, mais cela a permis d'augmenter le calibre des fruits, en particulier pour les variétés tardives. Nous n'avons eu de mauvaises conditions météorologiques que pendant une semaine, lorsque le port de Port Elizabeth a été fermé.
L'histoire et l'héritage d'Atmar Citrus à Kirkwood sont riches, puisque feu At Serfontein a lancé l'entreprise de culture d'agrumes au début des années 1900. Son fils Jannie a ensuite transmis l'entreprise à ses fils André et Merwe, qui l'ont considérablement développée.
Atmar Citrus est actuellement occupé à récolter les navels tardifs, les Valencia, et les Star Ruby sont les prochains sur la liste des agrumes à récolter. Ils résument la saison et les marchés comme suit, avec les commentaires de Twente Partners.
Oranges
"Les oranges connaissent une bonne année en raison des très bons prix pratiqués par les transformateurs locaux pour les fruits à jus. L'Europe n'a pas eu une forte demande pour les Navels précoces en raison de la présence des Valencia égyptiennes, mais il y a maintenant une bonne demande pour les Valencia sud-africaines et nous voyons des expéditions beaucoup plus faibles jusqu'à présent par rapport à l'année précédente. La plupart des Navels sud-africaines étaient destinées au Moyen-Orient.
"Pour les Cambria, la demande est bonne en Extrême-Orient et au Moyen-Orient, et les prix sont bons. Les prix du Canada sont stables et la demande est bonne, en particulier pour les fruits de 48 à 56, qui sont moins disponibles dans la province du Cap-Oriental cette saison.
Agrumes doux
"La saison des Satsuma et des Clémentines a été difficile en raison de problèmes de qualité dans la province du Cap-Oriental. Les Novas ont connu une bonne saison, avec le Canada en particulier qui s'est bien comporté. Nadorcott et Tango connaissent également une bonne saison, et il semble que la saison se termine plus tôt que prévu, ce qui se traduit par une tendance positive des prix."
André Serfontein conclut en apportant sa sagesse et son point de vue sur les prix élevés du jus d'orange cette saison. "Le coût des intrants est d'environ 180 000 euros par hectare, ce qui rend la situation difficile, c'est-à-dire qu'un prix élevé du jus n'est pas nécessairement une anomalie. Les coûts restent élevés, il faut donc trouver un juste équilibre entre ce qui entre et ce qui sort".
Pour plus d'informations :
Andries du Preez
Atmar Citrus
(+27) 42 230 0347
[email protected]
www.atmarcitrus.com