Avec le Nouvel An chinois, Belgian Fruit Valley connaît un pic d'activité. L'entreprise, qui fait partie de BelOrta depuis l'année dernière, marque de nouveau des points avec ses Conférence belges dans ce pays asiatique. « Ce rush est soigneusement planifié, car nous savons qu'à l'approche du Nouvel An chinois, nous devons passer à la vitesse supérieure. Une nouvelle fois, nous y sommes parvenus. Les volumes ont augmenté à la fin du mois de décembre et selon les prévisions, presque toute la marchandise est déjà arrivée », déclare Marc Evrard de BFV.
La promotion de la Conférence belge en Chine ne date pas d'hier, mais a été lancée par la BFV il y a une dizaine d'années, jusqu'à ce que la pandémie vienne y mettre des bâtons dans les roues. « La demande augmentait chaque année depuis 10 ans, mais au début des années 2020, nous avons été confrontés à la crise, et tout s'est arrêté ou presque. On aurait pu continuer, mais soumis à des règles contraignantes. Une fois la pandémie terminée, il a fallu tout reconstruire. Seulement, en Chine, il s'était passé beaucoup de choses. Le pays que nous avons retrouvé avait été réorganisé et n'était plus celui de 2019. De plus, pendant la rupture, nous n'avons pas pu garder le contact avec les consommateurs. Depuis l'année dernière, nous essayons de retrouver ce lien. Non seulement en étant présents en ligne, mais aussi en communiquant physiquement avec les consommateurs dans les magasins et en mettant l'accent sur la saveur de nos fruits. Cette année, nous constatons que la demande augmente à nouveau par rapport à l'année dernière. Nous sommes également aidés en cela par la campagne d'emballage Schtroumpf que nous menons dans ce pays. »
« Cela dit, nous visons toujours à fournir l'ensemble de la prestation produits et services. Sur tous les marchés où nous sommes présents, nous devons essayer de fournir les produits le mieux possible et de la manière la plus efficace possible. Qu'il s'agisse de la Chine ou de l'Allemagne, tout se passe de manière satisfaisante pour l'instant cette saison. Bien sûr, il y a toujours des défis à relever. Par exemple, les poires sont d'assez bonne qualité mais il ne faut pas non plus cacher que tout le secteur des fruits à pépins en Belgique et aux Pays-Bas a dû faire face à des tempêtes de grêle. Nous devons gérer cette situation au mieux et nous en sortons de manière plutôt satisfaisante. Il en va de même pour les prix : actuellement, nous réalisons les meilleurs résultats que nous ayons connus depuis longtemps. »
Depuis la crise en mer Rouge, la situation logistique s'est empirée
Néanmoins, il souligne qu'il reste de nombreux défis à relever cette saison. « C'est particulièrement vrai pour les expéditions. Les compagnies maritimes sont moins précises qu'elles ne devraient l'être, ou qu'elles ne l'ont été par le passé. Cela a commencé à dévier à partir de janvier 2024 avec les problèmes liés à la mer Rouge. En fait, ce problème n'a jamais été résolu et n'a fait qu'empirer. Je pense que nous avons atteint un pic de non ponctualité depuis septembre, ce qui n'est évidemment pas idéal si l'on veut effectuer des livraisons juste à temps. »
Cette situation affecte également les fruits expédiés vers la Chine. « Heureusement que nous disposons de fruits de bonne qualité cette saison. Seuls les programmes avec les importateurs et les détaillants en Chine permettent de livrer les fruits le plus près possible de la date de vente. Ils indiquent qu'ils veulent tel ou tel calibre cette semaine là et nous devons répondre à cette demande des semaines à l'avance. S'il fallait gérer des retards, cela poserait de nombreux problèmes supplémentaires. »
Néanmoins, un cessez-le-feu a été déclaré à Gaza cette semaine, et les rebelles houthis ont indiqué arrêter d'attaquer plus les navires étrangers. Toutefois, Evrard ne prévoit pas d'amélioration immédiate de la situation. « Même les personnes qui étaient présentes à la table des négociations ne peuvent offrir aucune certitude à ce sujet, et je ne peux donc certainement pas le faire. Si la voie redevient libre, cela fera une grande différence. Nous aurons alors plus de flexibilité, 10 jours de transit en moins et des coûts plus compétitifs. Donc, si cela se produit effectivement, très bien, mais je veux encore voir si cela provoquera un changement immédiat pour les compagnies maritimes. L'évolution de la situation est encore très incertaine et il est impossible de tout remettre sur les rails aussi rapidement. »
Pour plus d'informations :
Marc Evrard
Belgian Fruit Valley
Tél. : +32 11693411
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