La deuxième partie de la saison des mandarines espagnoles est en avance sur la saison 2024, tant sur le plan agronomique que commercial. La recherche de mandarines dans les champs est élevée en raison de la rareté des produits disponibles à cette période de l'année.
« À ce stade, nous avons déjà exporté plus du double de mandarines Tango et Nadorcott par rapport à l'année dernière à la même époque. Alors que la saison dernière, la commercialisation des Clemenules a été prolongée jusqu'à la semaine 6, cette année, nous sommes déjà passés à des variétés de deuxième saison en semaine 52, telles que Tango, Nadrocott, Leanri, Spring Sunshine, Safor...., etc. Même une grande chaîne allemande est passée entièrement à ces variétés au cours de la semaine 51. »
« Nous parlons d'une différence de 4 à 6 semaines. Il s'agit d'une saison où il reste très peu de fruits dans les champs qui n'ont pas déjà été achetés et qui se trouvent dans les mains des sociétés de commercialisation. » Et le fait est que les fruits sont également plus précoces dans leur maturation interne, car il n'a vraiment fait froid qu'à partir de la première semaine de décembre.
Cela coïncide également avec une période de pluie continue en Andalousie où il n'a pas été possible de récolter pendant plusieurs jours, ce qui a augmenté la pression d'achat et la recherche de fruits dans une région déjà affectée par un nouveau thrips des agrumes.
« L'incertitude demeure quant à l'impact des pluies sur la qualité des mandarines en Andalousie, où la production d'agrumes est déjà affectée par un ravageur qui provoque d'importantes pertes de volume. En réalité, l'année dernière, la disponibilité des mandarines était généralement beaucoup plus importante à cette période de l'année. Il y a une forte demande et on cherche des mandarines dans les champs. »
En ce qui concerne la concurrence des origines tierces, Jorge se souvient que « la pression du Maroc a été plus sensible au début, dans le vide laissé par la fin prématurée des clémentines et le début de notre saison pour les variétés de deuxième saison. De plus, le Maroc envoie de grandes quantités aux États-Unis. »
« Bien que la production de mandarines en Égypte augmente chaque année, je ne pense pas que la concurrence sera aussi forte que pour les oranges, en particulier pour les chaînes qui privilégient le prix. Bien que l'on voie chaque saison de plus en plus de mandarines égyptiennes, elles ne parviennent pas à avoir un impact sur les fruits espagnols. En raison des caractéristiques climatiques de l'Égypte, la fenêtre de production de mandarines est courte et, en outre, il leur sera difficile de rattraper la production espagnole en termes de qualité. »
Pour plus d'informations :
Jorge García Monfort
Garcia Ballester S.L.
C/ Partida Vintems s/n
12530 Burriana, Castellón
Tél. : +34 964 571 025
[email protected]
www.garciaballester.es