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Eddy Kreukniet, de Exsa Europe (Pays-Bas) :

« Les raisins sud-africains arrivent sur le marché beaucoup plus fluidement que l'année dernière »

Selon Eddy Kreukniet d'Exsa Europe, la situation du marché des raisins sud-africains semble beaucoup plus saine que l'année dernière. « À l'époque, les pluies avaient causé de nombreux dégâts en Afrique du Sud, alors qu'aujourd'hui, les conditions météorologiques suscitent des attentes élevées. Ça donne un bon produit, qui peut également arriver sur le marché beaucoup plus rapidement car, contrairement à l'année dernière, nous n'avons pratiquement pas eu de retards dans le port du Cap. Ça a des répercussions positives tout au long de la chaîne. Il y a un peu plus de fruits qui arrivent, mais comme ils sont plus sains et de meilleure qualité, les achats sont répétés et plus élevés que l'année dernière. La récolte en Afrique du Sud se fait plus rapidement, de sorte que le pic se terminera deux semaines plus tôt que l'année dernière. Par ailleurs, certaines variétés, comme Crimson, connaissent une récolte plus faible. »

Eddy, Floor et Stijn Kreukniet lors de Fruit Logistica

« L'Inde a démarré un peu plus tard que l'année dernière et envoie des volumes de façon plus mesurée vers l'Europe. L'année dernière, les exportateurs indiens ont creusé leur propre tombe en expédiant 40 à 50 % de raisins en plus à un coût de fret maritime plus élevé alors qu'ils devaient se dérouter en passant par le Cap. C'est encore le cas cette saison, mais les taux de fret sont plus réalistes et on ne voit plus d'envois en masse. En outre, les volumes n'arriveront sur le marché qu'à partir de la mi-mars, ce qui fait que le marché du segment blanc devrait donc rester bon pour l'instant. Le prix des barquettes de raisins blancs se situent à un niveau élevé pour cette période de l'année. Celui du vrac 4,5 kg est légèrement inférieur, ce qui est principalement dû au déséquilibre causé par les approvisionnements en provenance d'Afrique du Sud et du Pérou. En ce qui concerne les raisins rouges, les prix sont un peu plus bas en février et début mars en raison de l'offre plus importante par défaut, mais cela se corrigera vers le mois d'avril. »

« Le Pérou a également envoyé beaucoup plus de raisins vers l'Europe dès le début de la saison, et s'est imposé en octobre, novembre et décembre en raison du maigre marché que nous avions alors. En janvier, nous sommes revenus à la case départ avec des prix plus réalistes. Les volumes actuels en provenance du Pérou sont supérieurs à ceux de l'année dernière, mais à Ica, on s'attend à une autre récolte un peu moins bonne, de sorte que les volumes devraient diminuer rapidement. En outre, l'offre en provenance du Chili augmentera dans les semaines à venir, mais les quantités envoyées en Europe dépendent toujours fortement du marché américain. On s'attend également à une récolte plus légère pour un certain nombre de variétés. En mars, l'offre pourrait encore être un peu plus élevée, mais ces volumes devraient en fait diminuer en avril et en mai. »

La recherche de nouvelles variétés de raisin se poursuit sans relâche, même si cela présente un inconvénient, selon Kreukniet. « Généralement, les producteurs reviennent à un nombre de variétés moins important. Les nouvelles variétés ont beaucoup apporté au secteur et à notre entreprise, mais elles ne se sont pas toutes révélées gagnantes. En effet, il existe d'innombrables exemples d'échecs au cours de la dernière décennie, qui ont entraîné la plantation d'une trop grande quantité de raisins à la fois sans qu'il y ait vraiment de place pour eux sur le marché. D'un autre côté, le besoin de nouvelles variétés subsiste au niveau de la culture comme du marché, notamment pour remplacer les raisins rouges sans pépins tels que Flame, Starlight, qui arrivent en fin de cycle de vie. »

Pour plus d'informations :
Eddy Kreukniet
Exsa Europe
Tél. : +31 887350003 / +31 620257811
[email protected]
www.exsaeurope.com