Dans sa note de conjoncture du 30 avril, Agreste indique que la production française de carottes pour le marché du frais atteindrait 343 100 tonnes pour la campagne 2024-2025, soit un niveau équivalent à la campagne précédente, et ce malgré les épisodes de pluie et de gel de janvier. Les prix, eux, sont en baisse par rapport à ceux de 2024.
Des rendements en baisse dans le Sud-Ouest et en hausse dans l'Ouest
Les surfaces nationales implantées en carotte pour le marché du frais concernant la campagne 2024-2025 augmentent de 3 % par rapport à la campagne précédente, à 10 537 hectares, et supérieures de 1 % à la moyenne 2019-2023, due à une hausse dans le bassin Ouest (+ 10 % sur un an). Selon les prévisions (arrêtées au 1er avril 2025), la production nationale atteindrait 343 100 tonnes pour cette campagne, soit un niveau équivalent à celui de l'an passé, avec toutefois des disparités selon les bassins : - 4 % pour le Sud-Ouest avec des rendements en baisse, et + 10 % dans le bassin Ouest (augmentation des surfaces).
« Le mois de janvier a été particulièrement difficile pour les cultures. Les fortes pluies ont compliqué les travaux agricoles (difficultés d'accès aux parcelles) et favorisé l'apparition de maladies qui ont affecté la qualité du produit. En février et mars, la situation s'est améliorée et les récoltes ont été supérieures à la moyenne quinquennale dans le bassin Ouest et proches de la moyenne dans le bassin Sud-Ouest ».
Des prix inférieurs à ceux de la campagne précédente
« La demande reprend normalement après les fêtes de fin d'année, avec un climat hivernal favorable à la consommation, et les prix se sont stabilisés. Sur la période de janvier à mars, les cours sont légèrement supérieurs à la moyenne quinquennale (+ 3 %), toutefois ils sont inférieurs de 23 % à ceux de la campagne précédente.
En cumul de mai 2024 à février 2025, en comparaison de la même période de la campagne précédente pour les carottes et navets, les exportations (97 300 tonnes) sont en hausse de 65 %, les importations (110 000 tonnes) en hausse de 4 %. Le déficit des échanges extérieurs en volume se réduit de 34 300 tonnes ».
Source : Agreste