Comme l'a déjà souligné le ministère de l'Agriculture dans le rapport sur la dernière saison des baies, ces dernières années, la superficie consacrée à la culture des myrtilles dans les communautés autonomes de Galice, de Cantabrie et des Asturies a augmenté depuis 2018. En effet, il y a sept ans, ces trois régions représentaient 6,8 % de la surface nationale totale, alors qu'aujourd'hui elles en représentent 13,4 %.
Le potentiel productif de ces régions est également remarquable, souligne le document, sachant que dans le cas de la Galice, 37 % de la superficie plantée n'avait pas encore commencé à produire l'année dernière, tandis que dans le cas des Asturies ou de la Cantabrie, où la campagne débutera dans quelques jours seulement, ce pourcentage était de 7 %.
"Depuis Campoberry, nous estimons que dans 15 à 20 jours, nous commencerons à récolter les premières myrtilles de la saison sur la côte cantabrique", explique Eduardo López. "Cette année, nous sommes peut-être un peu en retard, mais pas du tout comme l'année dernière, où nous avons dû commencer vers le 20 juin à cause du climat ; et bien qu'il y ait eu un peu moins de 700 heures de froid, si l'on regarde les exploitations, on s'attend à ce que la production soit normale".
La réduction générale des heures de froid en hiver a eu un impact sur la production d'autres arbres fruitiers dans la zone septentrionale, "néanmoins, en ce qui concerne les myrtilles, nous cultivons déjà dans nos exploitations des variétés qui n'ont pas d'exigences élevées en matière de froid et elles se sont très bien chargées en fruits".
Au cours de la semaine 19, la saison à Huelva était à son apogée et dans quelques semaines, les cultures du nord rejoindront la saison, prenant progressivement le relais des cultures du sud.
"Dans notre cas, nous travaillons pratiquement pour une chaîne de supermarchés espagnols située dans le nord et ils nous demandent déjà quand nous commencerons à récolter afin d'enlever les dernières récoltes de Huelva. Espérons que le temps sera de la partie et que nous pourrons approvisionner nos clients dès que possible", commente Eduardo.
"De plus, cette année, nous nous attendons à une augmentation de la récolte car les exploitations qui ont été plantées en 2021 et 2022 vont commencer à produire des volumes plus importants, nous partons donc avec de bonnes attentes pour cette saison".
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Campoberry
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