L'été arrive et avec lui la fin de la saison des fruits à péppins en Belgique. Une saison qui s'est déroulée de manière satisfaisante pour le groupe Devos. « Nous sommes de vrais agriculteurs et nous plaignons donc toujours ! Mais cette saison a plutôt été bonne : stable, avec des prix corrects. Nous avons récolté moins que les autres années et tout le monde semble l'oublier, mais les prix ont été rémunérateurs et les ventes à la hauteur. Cela fait donc que la saison dans son ensemble a été satisfaisante », explique Louis De Cleene.
« Tous les marchés ont continué à enregistrer de bonnes ventes, même après Berlin. Nous sommes à la fin du mois de mai et il nous reste encore deux mois de Conférence pour les clients qui font des programmes. Nous y parviendrons sans problème, mais à part ça, nous n'avons plus grand-chose en stock. Et à mon avis, c'est très dommage. »
« En fait, cela fait un mois que je ne fonctionne qu'à 50 % de notre capacité, tout simplement parce que nous n'avons pas assez de fruits. Nous avons de quoi remplir les différents programmes, mais si nous avions un peu plus de poires disponibles, nous pourrions vraiment faire de très bonnes affaires. Malheureusement, nous n'en avons pas plus à notre disposition. Avec les stocks actuels, j'aurais probablement pu gagner plus d'argent sur le marché journalier, mais de bonnes relations au bout du compte sont plus importantes que de gagner un peu plus d'argent à court terme. »
Peu de commerce du jour
Selon le négociant, la demande reste forte à mesure que le temps se réchauffe. « Normalement, on constate un certain ralentissement lorsque les températures augmentent et que les fruits à noyau arrivent sur le marché. C'est alors que le marché journalier se grippe. Difficile de vendre des camions entier, alors que beaucoup de nouveaux clients appellent à l'aide. Dans l'idéal, j'aurais eu un peu plus de volume de disponible, afin de pouvoir servir de nouveaux clients. Disposer de marechandise alors que personne n'en a permet toujours de se démarquer. Mais en ce moment, il n'y a tout simplement aucune chance pour ça. »
« C'est le contraire de l'année dernière et nous espérons que cette situation ne se reproduira pas de sitôt. Il y a tant d'imprévus : cela représente bien le dynamisme de la filière, bien sûr. Qui avait parié sur le libre-échange cette année, sort gagnant ! L'année dernière encore, c'était l'inverse et c'est le jeu. Les prix du pallox sont aujourd'hui à peine atteignables. Certains commerçants qui ont des programmes à remplir sont prêts à payer le prix fort. Nous ne sommes pas dans cette situation et nous nous contentons d'exécuter nos programmes jusqu'à la fin de la saison. »
Une récolte moins abondante que prévu
A propos de la saison à venir, De Cleene, qui entamera la nouvelle saison avec Devos après la fusion avec Wouters Fruit sous le nom de Devos-Wouters, constate que la situation s'est un peu retournée ces deux dernières semaines. « Il y a quinze jours, nous étions tous très positifs. On parlait d'une récolte intégrale, mais la sécheresse et les vents violents ont fait des dégâts, je le crains. Avec des problème d'épiderme à la clé, si impactant qu'en fin de compte, nous nous retrouvons avec des chiffres comparables à cette saison. Mais dans l'ensemble, nous restons positifs et même impatients d'entamer. La récolte de Corina est prévue pour la première semaine d'août. De plus, les premières cerises belges arriveront d'ici 2 à 3 semaines, et nous nous réjouissons donc à nouveau des mois à venir. »
Pour plus d'informations :
Louis De Cleene
Groupe Devos
Tél. : +32 16779758
[email protected]
www.devosgroup.com