Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Thies Claußen de Global Fruit Point à propos des agrumes d’outre-mer :

« Nous sommes confrontés à un véritable dilemme concernant le traitement post-récolte »

Alors que la saison européenne des agrumes touche à sa fin, les arrivages en provenance de l'hémisphère sud (en premier lieu d'Afrique du Sud) s'intensifient progressivement. Pamplemousses et Easy Peelers sont déjà présents sur le marché, et les premières oranges d'outre-mer seront bientôt expédiées. Le traitement par le froid, rendu obligatoire ces dernières années, est désormais bien maîtrisé par la filière sud-africaine des agrumes, constate Thies Claußen, responsable assurance qualité chez Global Fruit Point GmbH. « Nous ne constatons pas de pertes significatives, ni en qualité ni en quantité. Il faut toutefois replacer cela dans le contexte d'un accroissement des surfaces cultivées et des volumes produits en Afrique du Sud, comme le confirment les chiffres de la Citrus Growers' Association (CGA). Cela permet naturellement au secteur de compenser d'éventuelles pertes liées au traitement par le froid et de maintenir un niveau d'exportation élevé. »


Afin de protéger les agrumes, on applique une couche de cire ou un enrobage plus épais, favorisant ainsi leur résistance au traitement thermique obligatoire. Le fruit devient alors moins vulnérable aux effets du froid

Des exigences commerciales en décalage avec les réalités du traitement post-récolte
En plus du traitement par le froid, les agrumes doivent faire l'objet d'un traitement post-récolte pour prévenir le développement de champignons et de bactéries. Afin d'éviter l'apparition de résistances, il est essentiel d'alterner les substances actives utilisées. De surcroît, une concentration minimale est requise pour que les produits (notamment le fongicide Imazalil) soient réellement efficaces. Claußen explique : « Nous sommes cependant confrontés à un problème majeur : les exigences de la grande distribution allemande en matière de résidus de fongicides sont inférieures aux seuils nécessaires pour garantir une efficacité optimale, selon des critères purement scientifiques et mathématiques. Nous sommes donc dans une impasse : soit nous nous conformons aux concentrations imposées par la distribution, avec le risque à long terme de favoriser des résistances, soit nous adoptons une approche durable pour prévenir ces résistances, mais au détriment de la conformité aux exigences commerciales. Il s'agit certes d'un processus insidieux, mais dans deux ou trois ans, je crains que nous soyons confrontés à des défis considérables. »


Oranges Valencia d'origine sud-africaine. La société Global Fruit Point GmbH, implantée à Buxtehude et à Rotterdam, propose à sa clientèle des agrumes sud-africains jusqu'à l'automne

La Valencia et l'Orri gagnent du terrain
Des évolutions variétales remarquables se dessinent dans différentes catégories de produits, poursuit Claußen. « Pour les oranges, les variétés Valencia (en particulier les hybrides Midknight et Delta Seedless) sont aujourd'hui surreprésentées, tandis que la Navel recule progressivement. Selon les prévisions, cette tendance devrait se confirmer dans les années à venir. Cela s'explique d'une part par le fait que la Valencia se conserve et se transporte mieux que la Navel. Par ailleurs, la Navel reste extrêmement prisée par les consommateurs pour sa faible acidité et sa douceur. Il faut également noter que la Navel est principalement cultivée dans la région précoce du Cap-Occidental. En revanche, dans la principale zone de production d'agrumes du pays, située au nord de l'Afrique du Sud, ce sont surtout les variétés Valencia qui dominent. »


Citrons sud-africains.

Des tendances similaires sont observées pour les clémentines et les mandarines. « La mandarine Orri s'est largement imposée en Afrique du Sud ces dernières années. Bien qu'elle fasse partie des Easy Peelers, elle se distingue par une bien meilleure stabilité que les variétés classiques. Avec les clémentines traditionnelles, on observe habituellement un problème de peau trop lâche, ce qui nuit à la qualité gustative et accélère la dégradation du fruit. En ce sens, l'Orri représente un compromis viable, combinant à la fois facilité d'épluchage et bonne tenue », conclut Claußen.


Pèle-mêle facile

Pour plus d'informations :
Thies Claußen
Responsable qualité
Global Fruit Point GmbH
Bahnhofstraße 45
D-21614 Buxtehude
Tél. : +49 4161 74888-31
[email protected]
www.frupo.de