Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Druiven Dewit (Belgique)

« Nous avons souvent dit que nous devrions peut-être appeler nos raisins autrement »

La culture du raisin de table occupe une position unique en Belgique : elle fait des envieux mais aussi des préoccupés, notamment parmi les producteurs. La demande est en tous cas bien supérieure à l'offre. « Nous sommes à un mois du début de la saison et je reçois déjà beaucoup de questions sur la date à laquelle nos premiers raisins seront à nouveau disponibles à la vente », explique Philip Dewit, de Dewit Druiven, l'un des plus grands producteurs de raisin encore en activité.

L'activité pourrait attirer de nombreux entrepreneurs, mais il n'en est rien. Dewit et son fils, exploitent des vignes à Overijse, en Flandre. Cette région, traditionnellement productrice de raisin, est menacée de déclin. « Il ne reste plus que sept producteurs, dont l'un veut se lancer, mais a du mal à obtenir les autorisations nécessaires. J'espère quand même que cela va se faire, parce que nous aussi, nous préférons être entre 10 et 20 producteurs plutôt qu'à deux. Si ce beau produit ne reçoit plus d'attention, les consommateurs l'oublieront aussitôt. »

Engouement
Les installations sont pourtant encouragées. « La commune propose bien des formations à la culture du raisin, mais elles s'adressent plus aux amateurs. En même temps, aucun professionnel ne s'est manifesté. Il faut environ sept ans avant d'obtenir un rendement. Alors qu'il faut commencer à investir tout de suite, car même les premières années, il faut chauffer même s'il n'y a que quelques grappes dans les vignes. C'est un investissement considérable et la rentabilité vient tard. »

Selon Dewit, ces obstacles sont très dommage car l'intérêt des consommateurs est plus que suffisant. « Même si la saison commence toujours à la même date, les intéressés essaient toujours avant. En ce moment, on nous demande s'ils les raisins sont déjà là, à cause du beau temps. Personne ne réalise que nous pouvons arriver quelques jours plus tôt, mais pas un mois entier ! Il faut alors l'expliquer. Mais le fait que l'envie soit là est super positif ! »

Si l'engouement est exacerbé par la présence de raisins d'import sur les étals ? « Cela n'a rien à voir. Il s'agit d'un secteur d'activité différent. Ce sont des défis auxquels nous étions confrontés il y a 30 ans, mais plus aujourd'hui. Il s'agit de nos jours d'un produit de niche qui ne souffre de pratiquement d'aucune concurrence. J'ai souvent dit que nous devrions peut-être trouver un autre nom pour notre produit, car ce type de raisin est très différent. Ça nous met dans une situation plus confortable, et c'est également mieux mieux pour toutes les sociétés qui travaillent avec des raisins d'importation. »

Disponibilité en eau
Pour ce qui est de la nouvelle saison, Dewit est enthousiaste. « Elle s'annonce prometteuse. Les températures chaudes nous ont permis de ne pas chauffer autant et les raisins s'en accommodent bien. Tant que ça reste en-dessous de 30°C, sinon ils commencent à souffrir. C'est un peu comme nous en fait ! Si c'est le cas, nous devons veiller à les arroser suffisamment, ce qui est tout à fait possible. Nous disposons d'une grande réserve d'eau et nous sommes également autorisés à pomper à partir d'un puits sur l'exploitation. L'eau devient effectivement un facteur capricieux. Une année, nous n'en utilisons pas et la suivante, nous en manquons. Cette situation ne fera que s'aggraver au cours des prochaines années. Il y a deux ans, nous avons connu pour la première fois une semaine entière à 40 °C. C'était la première fois de ma carrière, nous ne savions pas vraiment comment réagir. Mais même cette crise s'est finalement bien déroulée grâce à un arrosage quotidien. A l'avenir, nous nous attendons à des situations similaires plus souvent. »

Pour plus d'informations :
Philip Dewit
Druiven Dewit
Tél. : +32 478542455
[email protected]
www.druivendewit.be
www.facebook.com/DruivenDewitOverijse

Date de publication: