Le 26 juin dernier s'est tenue l'Assemblée Générale annuelle du Bureau National Interprofessionnel du Kiwi (BIK). Les adhérents ont pu prendre connaissance des 3 nouveaux projets menés par l'association.
EUKFRUITS : un programme de communication kiwi-kaki
L'an dernier, le BIK a déposé et obtenu un programme de communication européen pour le marché français. Un projet d'une durée de 3 ans, organisé du 1er mai 2025 au 30 avril 2028, avec comme partenaire l'AOC Kaki Ribera del Xuquer. « Ce programme 360° a pour objectif d'accroître la connaissance et l'identification de nos produits auprès des consommateurs. La charte graphique est désormais finalisée, elle repose sur la signature « dans tous les K » qui constitue le cœur du système de communication, exploitant l'allitération entre kaki et kiwi. Le programme d'actions est en construction avec des axes très diversifiés, comprenant des relations presse, des actions digitales, de la publicité, des actions de promotion en points de vente... ». Une recette exclusive sera créée chaque année par un ambassadeur (des actions spécifiques sont également prévues). L'ambassadeur 2025 a déjà été choisi mais son identité sera dévoilée à l'automne prochain.
Palfruitsd'Occ, un essai de culture de kiwi sous ombrière photovoltaïque
Le BIK mène également le projet « Protection par l'Agrivoltaïsme dynamique des Lianes FRUITières D'OCCitanie ». L'objectif ? « Etudier le comportement physiologique du kiwi sous ombrière photovoltaïque dynamique afin de vérifier si la culture de kiwi est compatible avec de telles conditions ». Le projet, d'une durée de 4 ans, est porté par Sun'Agri en partenariat avec SIREA, l'IFV et le BIK et financé par BPI France et se terminera en 2028. « Ce projet est une première en kiwi et permettra l'acquisition de références (à ce jour, les seules références existantes en culture de kiwi concernent des essais sous ombrières photovoltaïques fixes en Chine). La parcelle d'étude est un verger déjà en production, ce qui permettra l'acquisition de références dès la 2e année d'essai. De nombreuses mesures sont prévues et une étude technico-économique sera produite en fin de projet ».
PACTE, un projet global de recherche de solutions contre la punaise diabolique
Le BIK travaille également sur la punaise diabolique. Depuis 2020 les signalements contre l'Halyomorpha halys se seraient multipliés dans les vergers français, selon le Groupement d'Intérêt Scientifique Fruits (GISFruits). Cet insecte possède une forte capacité de dispersion active par le vol, elle est aussi très polyphage : cerises, abricots, kiwis, pêches, poires, pommes, prunes, raisin, noisettes…maraichage, grande culture… et provoque de nombreux dégâts pouvant aller de 20 à 80 % des fruits à la récolte.
Le BIK a mené des essais et a notamment participé au projet POLCKA (2021-2024) au sein duquel il a travaillé sur la biologie de la punaise diabolique et sur la recherche de possibles répulsifs.
« PACTE (Programme d'Action Collaboratif intersectoriel pour la Transition Ecologique contre les Pentatomidae) est un projet global visant à acquérir des connaissances sur la biologie et l'écologie de la punaise (pour comprendre les processus qui déterminent les changements d'abondance d'un ravageur ainsi que les facteurs qui les influencent) et à développer une
stratégie de lutte s'inscrivant dans les principes agroécologiques (en utilisant les connaissances acquises sur son écologie afin de développer et de mettre en place des stratégies complémentaires efficaces) ». Le projet est porté par l'ANPN pour une durée de 5 ans et financé dans le cadre du programme PARSADA (il compte 14 partenaires représentant 11 filières). » Sur 2025, le BIK mène plusieurs essais relatifs au suivi des populations dans les lisières et l'effet des habitats adjacents, aux parasitoïdes et à des pièges d'hivernation.
« En parallèle à ce projet, le BIK continue ses actions pour couvrir l'usage kiwi*punaises qui est toujours vide. Deux dérogations 120 jours ont été obtenues en 2025 et le BIK soutient la demande d'extension d'usage de BAYER pour le Decis Protech sur cet usage. Tous les travaux prendront du temps, il est indispensable d'avoir accès d'ici là aux moyens de production nécessaires à la défense des vergers ».
Pour plus d'informations :
Bureau National Interprofessionnel du Kiwi (BIK)
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